Quatre ans après Happy Birthday, aucun changement majeur à signaler dans l’univers du tandem berlinois. Mêmes croisements d’électro, de hip-hop et de techno, même adroit mélange d’humour, de musicalité et de muscle rythmique et mêmes invités dans certains cas (Thom Yorke revient encore pour deux titres). La production est un peu plus punchée, un peu plus claire et les tendances dub sont ici remplacées par une amusante incursion R&B («Berlin»), mais le gros plaisir de Monkeytown, c’est de constater que dans un genre musical qui change si vite, Modeselektor peut ressasser la même recette et tout de même garder sa fraîcheur.