Un temps connu comme «le projet secondaire du chanteur des b e t a l o v e r s», le groupe sherbrookois lackofsleep fait presque plus parler de lui que le premier band de Charles Lavoie, dernièrement.
Récent vainqueur d’une bourse de 10 000$ lors d’un concours parrainé par CKOI à Sherbrooke, il se produisait en septembre en première partie de Misteur Valaire, a fait bonne figure lors de la dernière édition de M pour Montréal et rejoignait dernièrement les rangs de l’agence Bonsound (Breastfeeders, Random Recipe, Malajube, etc.) pour son booking.
À la veille d’un retour sur scène à Montréal, ce vendredi 25 novembre à la Casa del popolo, Charles a bien voulu répondre à quelques questions sur ces nouveaux développements. On a oublié de l’interroger sur sa haine des lettres majuscules.
Quelle est la différence dans ton esprit entre lackofsleep et b e t a l o v e r s?
b e t a l o v e r s est plus introspectif; c’est plus personnel. C’est composé et arrangé seul à la guitare et au piano. Pour moi, ça représente une plus grande recherche au niveau de l’écriture, tant sur le plan musical que littéraire. lackofsleep possède une certaine forme d’insouciance; les textes sont plus spontanés, moins retravaillés. La musique aussi… Souvent, les tounes sont des ébauches et on travaille les arrangements le plus souvent à deux, trois… On peut voir le projet (né il y a moins d’un an) aussi un peu comme une sorte de réaction au cassage de tête occasionné par des mois de recherche et de création pour b e t a l o v e r s, à l’hiver dernier. C’est une volonté de créer quelque chose de plus upbeat et d’un peu moins réfléchi… Plus party!
Au début, on faisait des shows pendant des partys dans un loft où on habitait/pratiquait et d’où on s’est fait mettre dehors, d’ailleurs! Parce qu’on jouait trop fort.
Les deux projets se rejoignent-ils d’une quelconque façon?
Les deux projets se rejoignent en ce sens qu’ils sont tous les deux faits majoritairement de mes compositions. Mais les moods qu’ils dégagent et les procédés d’arrangement dont ils font l’objet sont très différents.
D’où vient le nom? Mettons qu’à vous voir frétiller sur scène, vous n’avez pas l’air plus insomniaques que ça.
Haha! Ouin, ben le manque de sommeil vient parfois accompagné d’une frénésie inexplicable, d’un influx nerveux; comme un genre de deuxième souffle…
Vous préparez un album. Dans quelles circonstances? Autoproduit ou vrai studio et tout le tralala? Ça va sortir quand?
Un vrai studio et tout le tralala… Je ne peux pas tout révéler pour l’instant parce qu’il y à toujours une partie de mystère qui plane autour du projet disque. Pour l’instant, ça ne nous empêche pas de continuer la prise de son par nos propres moyens.
Vous venez de rejoindre l’écurie Bonsound pour votre booking. Ça va apporter quoi au band, selon toi?
On verra bien! Nous, tout ce qu’on souhaite c’est de jouer de plus en plus! Pas très original, je sais… Mais aussi, surtout, j’ai de moins en moins le temps de tout faire par moi-même. Même si bien entendu je ne peux m’empêcher de mettre mon nez partout!
lackofsleep
25 novembre | Casa del popolo
avec Arcus Cloud
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