Le producteur américain ne devrait pas s’étonner du manque d’intérêt de ceux qui ne sont plus impressionnés par ses tours de magie de l’échantillonnage. L’argument va au-delà du bon ou du mauvais: c’est beige, fade, générique, sans risque. De la musique manufacturée pour les bien-pensants qui «aiment» un peu le rock, un peu le rap, un peu l’électro, un peu le folk, un peu le jazz. Certes, Shadow a du talent et des goûts éclectiques, mais sans son imprimatur, cet album n’aurait jamais existé dans l’oeil public.