L’ensemble folk United Steel Workers of Montreal se sépare

Sujet de la page couverture de notre édition de décembre 2008, le sextuor de country punk local United Steel Workers of Montreal cesse officiellement ses activités après neuf ans de millage impressionnant pour un groupe indépendant. Le groupe a lancé trois albums, dont le plus récent Three on the Tree (2009), a traversé le pays à plusieurs reprises et a rarement joué devant une salle qui n’était pas remplie à pleine capacité dans sa ville natale.

«Il y a plusieurs raisons derrière la séparation, mais pas une en particulier», a commenté la chanteuse et accordéoniste du groupe, Felicity Hamer. «J’ai pleuré durant deux semaines d’affilée. Neuf ans, c’est quand même un moyen périple. De loin la plus longue relation que j’aie eue…»

La nouvelle de la rupture s’est répandue ce weekend, lorsqu’une page Facebook réclamant un concert d’adieu en bonne et due forme a commencé à circuler. «Je suis flattée par la pétition» signale Harmer. «Pour ma part, je suis pour et j’espère que les conditions de Gern (chanteur du groupe) pourront être respectées. Il veut que ça soit Stuart McLean (animateur à la radio de la CBC) qui anime le concert et je ne crois pas qu’il en démorde (il a toujours été blessé par son manque d’intérêt envers le groupe).»

«Je n’échangerais pas le monde contre l’expérience incroyable qu’ont représenté ces neuf années avec USWM et je suis fière de dire que je suis la seule membre qui ait joué lors de chaque concert (quoiqu’il y a un concert à Terre-Neuve pour lequel je ne mérite qu’un demi-point, puisque j’étais seulement présente physiquement)», indique Hamer.

«Deux bébés (pas les miens!) et quelques centaines de tournées plus tard, j’estime que l’épisode a été un succès sur toute la ligne! Nous avons tous des petits projets secondaires en chantier, lesquels vont maintenant recevoir plus d’attention. Vous pouvez vous attendre à un peu plus d’action de la part de Filly & the Flops (projet rockabilly que Harmer mène avec le contrebassiste Eddy Blake Eaton) ainsi qu’un petit quelque chose d’autre que je prépare.»