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Cinq choses que Radio Radio aime faire sur la route

La route: source inépuisable de stress et d’ennui pour bon nombre d’artistes qui y voient un étau pour leur créativité, la partie plate de la job. Mais pour des happy campers comme Radio Radio, c’est juste un autre terrain de jeu, un autre prétexte pour avoir du fun.

À la veille du dernier concert de la tournée pour l’album Belmundo Regal (2010), ce vendredi au Métropolis, on leur a demandé quelque chose de vachement trop sérieux, genre nous parler des changements survenus au sein du groupe au cours de la dernière année (intégration d’une grousse band, fin de la participation du beatmaker Alexandre Arthur Bilodeau aux concerts pour qu’il puisse se concentrer sur la production). Ils ont préféré nous parler de leurs activités préférées en tournée. Why not, peanut?

À lire en écoutant quelque chose de rayonnant comme «Aimes-tu la vie comme moi?» de Boule Noire:

1. Dépendre de Fred St-Jean, notre ami/road manager/soundman:
«On entend souvent dire que c’est dangereux pour des artistes de devenir des enfants gâtés pourris quand tu fais beaucoup de route. Parce que si tu as un bon road manager comme nous, en principe, il s’occupe de tout sauf ta prestation. Il te pick-up chez-vous, il te dit à quelle heure qu’est tes entrevues, il t’amène les faire, s’occupe des hôtels, du restaurant (on est super fussy), des contrats, designated driver, pis everything else in between. Merci Fred!!»

2. Jouer au Rubik’s cube:
«Jacques est borderline obsessed avec les Rubik’s cubes. Il a commencé avec le jeu original pis là ‘steur, y’est plus into le iPhone app. Il est rendu à 44 secondes. Si anybody peut battre ça, on vous donne un free ticket pour le show de vendredi.»

3. Discuter comment développer notre rider:
«Pour ceux qui le savent pas, pour chaque show, les musiciens ont le droit d’avoir un rider, qui est une liste de choses (nourriture, boissons, jouets) que le diffuseur se charge de vous procurer backstage. Le rider est normalement annexé au contrat. Y’a des bands qui exagèrent, comme demander pour des M&M’s rouges seulement ou les Black Eyed Peas qui avaient demandé pour un lion (je pense) au Festival d’été de Québec. Nous, on n’est pas si bad, mais on est après développer un concept qui pourrait être utilisé par tous les bands, concept qui s’appelle «Twitter rider» (copywrite), qui est basically un compte Twitter qui est designé pour les diffuseurs qui peuvent s’y référer au courant de la journée du show pour voir les real time up to date demandes du groupe pour la journée. So, si tu planifies de faire une sauce pesto le dimanche soir, tu peux demander qu’il y ait des noix de pin sur ton rider du samedi. C’est juste un exemple, j’use usually des amandes.»

4. Tenir des débats infernaux:
«Si vous avez ever travaillé avec nous, vous savez que Jacques (Alphonse Doucet, MC) et moi (Gabriel Louis Bernard Malenfant, MC), on peut s’obstiner à la fois amicalement et passionnément pour des heures de temps. Pas de choix quand t’es habitué de faire 16 heures de route pour te rendre de Montréal à la Baie-Sainte-Marie en Nouvelle-Écosse. J’admets que nos débats sont assez existentiels comme nature. Je défends le pouvoir du coeur, il défend la force du cerveau. Je défends la nécessité de l’eau et lui défend la bière pour ses qualités nutritionnelles. Je pense que les UFOs sont lovey dovey et lui dit qu’il faut qu’on se watche. Mais c’est all good parce qu’après qu’on finit, on fait ce que Jacques aime appeler du «make-up show». And you know how passionate that can get!»

5. Rechercher des hôtels et des restaurants de «qualité»:
«OK, après avoir passé 2/3 de ton année sur la route, à un moment donné, je pense que c’est naturel de vouloir avoir des bonnes conditions de vie. C’est une chose qu’on a apprise de notre ami Belmundo, l’explorateur argentin, qui nous avait dit que les meilleures places à habiter au monde sont celles où on peut retrouver des bonnes tomates fraîches. Cela étant dit, sur la route, on est un peu fussy avec nos hôtels (Jacques collectionne des cartes de fidélité pour tous les hôtels et les gas stations) et aussi pour les restaurants. C’est pas rare qu’on gaspille nos per diem au brunch ou en entrée! Au Québec, on aime beaucoup L’Auguste à Sherbrooke, L’Ardoise à Rimouski, La Cuisine à Chicoutimi et Au bout du monde aux Îles de la Madeleine. En Acadie, on aime Chez Christophe à la Baie Ste-Marie, Déjà Bue à Caraquet et Bicyle Thief à Halifax.»

Radio Radio
16 décembre | Métropolis
59, Ste-Catherine E.
avec The Breezes et Street Hearts
laradioradio.com

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