Voici revenu le temps de l’année où tous y vont de leur palmarès des événements, faits marquants et œuvres décisives des douze derniers mois. Les mordus de musique ne font pas exception, surtout pas ceux qui composent les rangs des collaborateurs de Nightlife.ca.
Après avoir mis en commun les rétrospectives de chacun d’entre eux, nous avons compilé un palmarès des trente meilleurs albums lancés en 2011. Nous le partagerons avec vous en quelques étapes au cours des prochains jours. Dans la première, on retrouve une valeur sûre ainsi que quatre œuvres surprenantes de plus jeunes artistes qui ont certainement su se distinguer parmi les milliers d’enregistrements parus cette année.
30. folk de cour à scrap
Tom Waits – Bad as me (ANTI-)
Premier album original de l’artiste depuis sept ans, Bad as me est du pur classique Tom Waits. L’album tire ses influences d’à peu près toutes les meilleures périodes de son auteur et ne contient rien de décevant ni de parodique après 40 ans de carrière. Juste ça. (Jean-Philippe Tremblay)
29. chanson rock nuageuse
Little Scream – The Golden Record (Outside)
L’Américaine d’adoption montréalaise Laurel Sprengelmeyer a mis presque 10 ans à pondre ce premier opus et ça s’entend: substance dans ces composition et ces arrangements à la fois mordants et nuancés, adroitement partagés entre racines rock, folk et classiques; souci du détail dans cette réalisation colorée et profonde (œuvre conjointe de la chanteuse et de Richard Reed Parry d’Arcade Fire). De la chanson rock inspirée et sensible qui se compare avantageusement aux plus récents St. Vincent et PJ Harvey. (Olivier Lalande)
28. hip-hop libre
Frank Ocean – Nostalgia Ultra (Independent)
Combien ont perdu leur job chez Def Jam après avoir laissé passer Ocean? Ocean, grâce à sa plume subtile, poignante et une attitude décontractée, très West Coast, réactualise habilement le répertoire des préoccupations universelles des adulescents: la drogue, la popularité, les voitures de luxe, la musique et les relations homme(s)-femme(s). (Laurent K. Blais)
27. baroque indie-folk
Fleet Foxes – Helplessness Blues (Sub Pop)
In 2008, Fleet Foxes’ critically-acclaimed eponymous debut designated the band as the harmonized harbingers of Seattle’s recent indie folk movement. This anticipated followup proves to be a solid stylistic progression, featuring higher production quality, more traditional Americana folk nods and those immaculate all-male harmonies. (Natasha Young)
26. indie-pop 101
Cults – Cults (Columbia)
What makes Cults, the NYC-based duo who blew up the blogosphere last year, special is how they take 1960s girl-pop and give it fangs. Their full-length debut embodies the band in name and theme, sneaking in dark and (obviously) cult-fanaticism themes with girlish vocals and dance-worthy jams. (Natasha Young)
Ne manquez pas la suite sous peu sur NIGHTLIFE.CA…