Après les positions 30 à 26, puis celles de 25 à 21, notre palmarès des meilleurs albums de 2011 selon nos collaborateurs entame maintenant son dernier tour.
Encore une fois, cette année a été bonne pour la scène montréalaise anglophone. Tandis que les figures connues nous ont représentés en 2010, 2011 a été l’année des nouveaux venus. Du côté électronique, nos sélections soulignent la résurgence des tendances dancefloor et ambiantes. Aussi: toujours plus de rock (et un peu de R&B futuriste).
20. ambient music for drum circles
The Field – Looping State Of Mind (Kompakt)
Blissful, loop-based hymns that pull you into their ethereal yet densely layered body music. The Field dances lightly on the surface but if you dig, if you listen deeply, this melodic lightness is formed out of an abstractly ordered chaos. A joyful noise, as if Animal Collective made minimal techno (that’s actually rather maximalist). (Lucinda Catchlove)
19. post-pop
Braids – Native Speaker (Flemish Eye/Kanine)
Les longues pièces aériennes et grandioses de Native Speaker parviennent à construire écoute après écoute, dans l’équilibre fragile entre la voix de Raphaelle Standell-Preston et les couches de sons et d’échos, de vrais moments de flottements envoûtants. Pour rêveurs seulement. (Jean-Philippe Tremblay)
18. downtempo dream
Nicolas Jaar – Space is Only Noise (Circus Company)
Forward thinking dance circles creamed their pants for this 21-year-old’s conceptual, uniquely soulful debut. Who’d have guessed that near-silence and sonic restraint would be dance music’s new calling cards? Jaar’s ethereal tapestry of textures and tempos doesn’t just crudely blend jazz riffs, sparse house and hip-hop breaks. He’s a leftfield romantic who builds scores like Michel Gondry builds dream worlds. (Michael-Oliver Harding)
17. postwave post-rock
Suuns – Zeroes, QC (Secretly Canadian)
No one’s still talking about Suuns’ self-imposed name change, which can only mean one thing: these hard-working Montrealers have done good. Their blend of screeching electronics, shoegaze, post-rock riffs and foreboding melodies had many wondering whether they should bop heads, move feet, gaze into the distance or just be slightly spooked. Answer? An unhinged choreography involving all of the above. (Michael-Oliver Harding)
16. sunburnt techno
Africa Hitech – 93 Million Miles (Warp)
Africa Hitech rip up the map, stomp all over it and head to the dark side of the moon. Dubstep, grime, techno, big bad house and their bastard children get smashed and mashed up with African influences (sometimes via jazz and techno) and launched into outer space. Pummeling yet sophisticated – bloody brilliant. (Lucinda Catchlove)
15. foule sentimentale, soif d’idéal
Adele – 21 (XL)
OK, j’aime Adele. Même si elle tombe parfois dans le sirupeux. Mais quand ton album commence avec «Rolling in the Deep», livre un peu plus loin une «Set Fire to the Rain» et se termine par «Someone Like You», il peut y avoir quelques faiblesses entre les deux parce que le cadre est solide. Voilà, c’est dit. (François Lachapelle)
14. buffet électro
SBTRKT – SBTRKT (Young Turks)
Pendant que les Américains découvraient le dubstep à la Skrillex, SBTRKT séduisait le monde avec sa refonte de futur garage/UK Funky/post-dubstep. Le producteur masqué, avec ses boucles chaudes et des collaborations bien choisies («Wildfire» avec Little Dragon est une incontournable), a posé les bases de l’avenir des dancefloors. (Laurent K. Blais)
13. rock de chez rock
Thee Oh Sees – Carrion Crawler/The Dream (In the Red)
Le groupe-culte californien nous a habitués à du psyché-rock de qualité, mais aussi à une certaine inégalité. Un second batteur (Lars Finberg de The Intelligence) et une ardeur renouvelée après le plus doux Catlemania (paru six mois plus tôt) le propulsent ici vers son meilleur opus en carrière. Un savoureux mélange de mélodies pop, de rythmes furieux et de textures croustillantes. Côté rock pur, on n’a pas fait beaucoup mieux cette année. (Olivier Lalande)
12. leftfield soul
Jamie Woon – Mirrorwriting (Polydor/Candent Songs)
British soul man Woon first flirted with low-key dubstep when The Burial remixed him. The million-dollar question: why Mirrorwriting, a.k.a. the electronic reinvention that remix prompted, hasn’t attracted full-blown breakout buzz? Woon’s smooth delivery, plaintive strings, samplers and nostalgia-tinged beats are perhaps too abstruse for brosteppers? Too poppy for the James Blake camp? They’re all missing out on dance music’s most undervalued asset. (Michael-Oliver Harding)
11. indie-pop «grunge-ifié»
Chad Van Gaalen – Diaper Island (Flemish Eye)
Sorte d’Elliot Smith canadien, le magicien lo-fi signe ici son meilleur opus ainsi qu’un solide tour de haute voltige sonore, à mi-chemin entre la sensibilité folk et un hommage au rock maussade des Sonic Youth, Nirvana et autres maîtres des années 90. Le reclus albertain alterne entre émotivité à cœur ouvert («Sara»), psychédélisme dynamique («Peace on the Rise») et coups de massue stoner («Blonde Hash»), aboutissant sur un corpus rock aussi équilibré qu’agréable. (Olivier Lalande)
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Top-30 albums de 2011: positions 25 à 21
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