Common n’a jamais aussi bien porté son nom que sur ce neuvième album. C’est dommage, car le vétéran n’a jamais eu peur de prendre des risques. Les trames de No I.D., qui a produit tout l’album, n’ont pas la flamboyance qui avait animé Electric Circus (2002), Be (2005) ou Universal Mind Control (2008). C’est aussi absurde pour Common et son ami de longue date de refaire l’album Resurrection(1994) que d’essayer de nous convaincre qu’il est un dur en attaquant stupidement Drake sur la pièce «Sweet». Le Torontois a au moins le mérite de ne pas se copier lui-même.