Artiste à surveiller en 2012: David Simard et ses prédictions pour la nouvelle année
Olivier LalandeIl y a ces noms qui sont sur toutes les lèvres à cause d’un buzz, d’un look, d’une signature avec X label, des bons commentaires de X has been de l’industrie ou d’un son à la mode. Puis il y a ceux dont on se porte garant de l’avenir juste à cause de la qualité de ce qu’ils font.
L’auteur-compositeur montréalais David Simard – un Anglo de Colombie-Britannique installé depuis quelques années dans Saint-Henri, en dépit de ce que le nom laisse croire – est de cette deuxième catégorie. Il n’a pas de label, pas de tournée prochaine avec quelque gros nom. Mais cet automne, il a lancé tout un premier disque autoproduit, intitulé Slower, Lower. Un mélange de folk, de blues et de jazz tout ce qu’il y a de plus classique sur papier, mais d’un raffinement et d’une force notables, par ailleurs pourvu de sensibilités avant-gardistes. Brie Neilson des Unsettlers chante dessus. Du fameux et de l’intemporel qui ne saurait rester dans l’ombre trop longtemps. Écoutez donc par vous-même sur sa page Bandcamp.
Voici cinq choses qui, selon lui, se produiront en 2012. Clairement, la vie sauvage l’appelle.
1. Je vais subir une cuisante défaite lors de la course de canoë annuelle du Canal Lachine;
2. Certaines personnes développeront des allergies sévères aux synthétiseurs;
3. Les résidents les plus créatifs de Montréal réaliseront le potentiel du réseau d’égouts de la ville et y fonder de petits villages. Naturellement, le sens du terme «underground» devra être redéfini.
4. Je vais déménager dans une cabane sans électricité, eau courante ni route à proximité et me mettre à travailler comme un fou.
5. Je vais soit me faire manger par ou abattre et dévorer moi-même cet ours qui n’arrête pas de me suivre.