Je n‘aurais pas parié sur un deuxième album de Ninja et Yo-Landi, mais il semble que les rappeurs/performeurs n’étaient pas allés au bout de leur concept de rap-rave afrikaans trash. Dans leurs vidéoclips, là où ils sont les plus forts, ils ont prouvé qu’ils demeuraient pertinents. Leur beatmaker aussi a augmenté son niveau d’un cran, en diversité et qualité. Toutefois, l’ensemble demeure assez futile passé le choc initial. Malgré Yo-Landi et son flow de poméranien sur le crystal meth qui continue d’avoir un étrange effet d’envoûtement sur moi, je ne me vois pas réécouter cet album dans un mois.