Critiques CD: Fanfarlo | Rooms Filled With Light

Fanfarlo is England’s answer to the North American orchestral pop phenomenon. Their first full-length, Reservoir (2009), is at some points a dead-ringer for the Balkan-inspired Beirut and at others a straight-up Arcade Fire doppelgänger – “Drowning Men” practically synchs up with “Rebellion (Lies)”. Rooms Filled With Light doesn’t move far out of this referential shadow, but makes things more interesting by injecting some Talking Heads danceability into their previously more folk-pop sound. There is another striking moment of déja entendu – “Deconstruction” synchs almost perfectly with “Keep The Car Running” (Neon Bible) – but move past the inconspicuous stylistic influences and the album is totally enjoyable in its own right.

Ce ne sont pas ses sonorités électro-rock génériques qui nous ont fait craquer pour le tandem mancunien en 2008, avec l’album We Started Nothing, mais bien ses mélodies pop imparables, cette capacité de nous incruster des slogans simples dans la caboche. Malheureusement, c’est comme si les Ting Tings avaient tout simplement décidé de ne pas faire usage de cette force, sur leur second opus. Sounds From Nowheresville est mieux réalisé, plus poli, plus musclé, plus tout, mais les mélodies sont d’une pauvreté désolante. La chanteuse Katie White fait montre de plus d’attitude encore via des airs axés sur le rythme, aux influences hip-hop manifestes, mais ne laisse rien qui donne envie d’appuyer sur «play» à nouveau. Ne restent donc que les sonorités électro-rock génériques. C’est-à-dire: pas grand-chose.