Je me méfie toujours d’un groupe dont le nom suggère l’émotion qu’on devrait ressentir à son écoute. Sur son deuxième album, fun. (avec un point) beurre épais. Du genre en rajouter deux couches quand il y en a déjà trop. Ça donne un abus de chœurs, une chorale d’enfants, de l’auto-tune, etc. Le pop-rock à tendance très théâtrale du groupe se ramasse quelque part entre Queen, un extrait de comédie musicale et une annonce de boisson gazeuse commanditaire des Jeux olympiques. L’extracrémage fait passer dans le beurre le talent que le groupe a pour la construction pop. Trop, c’est vraiment pas comme pas assez. Le 30 avril au Cabaret du Mile-End.