« Hysteria », un nouveau film sur l’histoire du vibrateur (bzzzzz)

Grimes n'est pas la seule à se pencher sur le sujet de la sexualité féminine: un nouveau film raconte les débuts farfelus du vibrateur, cet objet de plaisir si répandu de nos jours.

Le film Hysteria raconte de façon ludique la naissance de l'objet à l'époque victorienne. Le vibrateur a été inventé pour calmer les femmes «hystériques» qui souffraient d'anxiété et de déprime. Le film met en scène Maggie Gyllenhal, Hugh Dancy, Felicity Jones et Rubert Everett et a été présenté pour la première fois au Tribeca Film Festival lundi dernier.

On y apprend que le vibrateur est né (ironiquement) pour combler les besoins d'un homme: un médecin spécialiste des massages pelviques soulageant l'hystérie féminine se blesse la main à force de taponner des vagins, il invente donc une machine vibrante qui peut faire le travail à sa place. Et boom, la sexualité féminine est bouleversée à tout jamais.

Tout aussi surprenant: les «massages pelviques» n'avaient aucune connotation sexuelle dans le temps. Ils étaient perçus comme un remède technique et médicinal pour soigner un mal comme les autres, that's it. Les vibrateurs sont même devenus des objets de consommation à la fin du 19e siècle et étaient considérés comme tout aussi platoniques que de médicaments. C'est avec leur insertion (lol) dans les films porno des années 1920 qu'ils ont commencé à être vus comme sexuels, et que les femmes ont commencé à être gênées de s'en acheter. Ils ont fait un comeback dans les années 70 grâce au féminisme, et sont aujourd'hui monnaie courante dans le monde occidental.

Hysteria est basé sur l'histoire vraie du docteur anglais Joseph Mortimer Granville, qui a inventé le premier vibrateur (joliment intitulé «The Manipulator») à la fin du 19e siècle.