Trois ans après son album Cité d’or et avec un nouveau batteur à bord, Chinatown rapplique. Le quintette montréalais gade le cap sur un rock aux influences britpop bien senties, qu’il couple à une touche française dans les voix. Aux guitares se sont ajoutés une bonne dose de claviers analogues un peu 1980, donnant à certaines pièces un feeling Indochine. Les prononciations pointues donnent parfois d’étranges résultats, surtout lorsqu’elles chantent des expressions très québécoises («Je gis agité en jacket sur une roche et tu sais que je rushe»). Un détail pour un album bien construit, qui pourrait ratisser les fans autant du côté de l’indie que de la pop. Le 2 mai au National.