Un professeur d’économie du Japon (un peu kid kodak) a proposé que le gouvernement augmente les impôts… des gens beaux. Oui oui! Pourquoi cette bizarre d’idée? Les gens ne se matchent plus assez. En restant célibataires, les Japonais ne pondent plus assez de mini-Japonais et donc, toute l’économie du pays s’en va chez le diable!
Comment Takuro Morinaga est passé de ce constat à sa proposition weird? Avec une prémisse assez fringante: les femmes sont à l’argent! Les Japonaises se chercheraient un homme qui fait un salaire au moins deux fois supérieur au leur.
(À rayer dans ma liste de destinations vacances: le Japon.)
«Les femmes sont à l’argent», c’est le genre de truc que tu peux déclarer dans une taverne après avoir été mis cocu par trois dudes de la Caisse de dépôt, mais de là à proposer ça sérieusement comme technique de sortie de crise? On tombe dans l’univers «maire de Huntingdon».
Pour classer les gens, ce bon vieux Tak propose de créer des comités de filles qui vont juger de la beauté de chaque citoyen et les placer dans quatre catégories.
- Beaux bonhommes
- Normaux
- Moyennement laids
- Laids
Et là, tu payes de l’impôt en fonction de ton rang! Dommage collatéral: la fille qui sortait de bon cœur avec un gars moche va maintenant passer pour une golddigger. Mais pour le reste, ça donne plein de belles histoires d’amour!
«Comment papa a rencontré maman? Hm, elle avait un deal d’impôt à cause de ma face ordinaire. Face que je vous ai transmise à tous, mes petits amours!»
Une génération de gens moches, élevés par des mères superficielles. Ça promet!
Mais comme on nous raconte toujours que le Québec se trouve dans une situation très semblable au Japon (et que je ne vais pas me faire shifter par un économiste japonais dans mon créneau des idées stupides), il faudrait bien trouver des mesures pour payer la retraite de nos valeureux baby-boomers.
Après tout, ils le feraient sûûûrement pour nous, non? (AHAH!)
Mais comment inciter les gens à se matcher et avoir des kids et que nos instincts se ramassent pas dans le latex (ou des kleenex). Ce n’est pas évident de changer ça, surtout si on ne veut pas y aller cheap comme l’église. (Si t’utilises des condoms, Jésus va te snobber au paradis.)
On pourrait commencer avec une petite mesure toute douce et facile. Question de remettre le mood avant de se coucher, on remet Bleu Nuit au Canal V. (C’est pas tant pour la porn cheap, mais plus pour enlever Mario Dumont.)
Ensuite, pour reconditionner les tripeux de porn, on pourrait switcher l’ordre classique des scènes (oral, vaginal, anal, facial) afin que ça se conclue dans l’orifice qui peut donner des enfants. (Si je me rappelle bien de mes cours de bio, c’est le deuxième.)
Au lieu du comité de filles responsable de tagger les gens de beaux à moches (pas super productif), on pourrait avoir des comités du makeover composés de tripeuses de mode (ce n’est pas ça qui manque) qui auraient carte blanche (vêtement, épilation, élargisseur de pénis suédois) de bien faire paraître chaque citoyen. Il y a plein de gens dont la gueule moche est sauvée par le look.
On pourrait aussi organiser des énormes soirées de speed dating national, mais contrairement à la formule telle qu’on la connaît, il y aurait AUSSI des participants qui ont du bon sens.
Pour les couples steady, on donnerait des crédits d’impôt à ceux qui maintiennent leur vie sexuelle après trois, cinq ou dix ans de vie de couple (tant qu’ils sont fertiles, ‘mettons). Il leur suffirait d’envoyer des sex tapes convaincants avec leurs impôts.
T'ajoutes des bonus pour les nouveaux parents qui retrouvent leur libido rapidement et des subventions pour renipper la maman après l’accouchement (gym, kegel, boobjob). Le Québec défonce le 20 millions d’habitants d’ici 2015!
Mais bon, ce n’est pas tout d’avoir des enfants à tout prix, il faut les désirer pour vrai. Quand tu commences à juste voir la nouvelle génération comme des futurs contribuables, ta société est plus en manque de luv que de bébés.