Le pop-rock infectieux de Foster The People ne réinvente pas la roue, certes, mais personne ne leur en tient rigueur. Ah, bien sûr, certains parlent de MGMT–lite, mais au final on s’en fout: en concert, les garçons californiens s’éclatent et montrent bien que leur instinct du hook qui tue n’est pas leur seule qualité.
Le groupe de Mark Foster a frappé fort avec son premier extrait, «Pumped Up Kicks», sorti à peu près de nulle part en 2010 (le groupe n’existait que depuis un an). La pièce, offerte en téléchargement gratuit, a créé un hype quasi instantané: le groupe s’est retrouvé à SXSW et s’est mis à recevoir des centaines d’offres de partout. Tout ça pour une seule chanson… Il était temps pour le trio de passer au niveau supérieur – signature de contrat, puis écriture et enregistrement d’un album complet.
Une fois Torches en poche – et bien reçu par les critiques –, il a commencé à tourner plus sérieusement. C’est là que ces messieurs se sont forgé la réputation de «concert à ne pas manquer» qui les précède depuis, si bien qu’ils ont dû déplacer l’an dernier leur prestation montréalaise du Club Lambi au National pour cause de trop de demande.
Cette fois-ci en plein air, avec Tokyo Police Club et Kimbra en première partie, Foster et ses acolytes sortent à peine d’un concert au festival Bonnaroo ce weekend, dont on a dit que de belles choses. Ça promet pour le Canal Lachine.
Foster the People
12 juin | Esplanade du Centenaire du Canal-de-Lachine
3653, St-Patrick
avec Kimbra et Tokyo Police Club
fosterthepeople.com