La première chose qui frappe en écoutant le petit dernier des Lower Dens, c’est la voix de Jana Hunter – son débit lent, sa polyvalence (parfois rauque, parfois éthérée, parfois grave, toujours à point), mais surtout les émotions qu’elle évoque. Alors que Lana Del Rey chante à peu près de la même manière et nous laisse carrément de glace, les pièces de Nootropics créent des atmosphères sombres, inquiétantes et prenantes. La dream pop a trouvé son côté obscur: la nightmare pop. Avec ses textures et ses tensions, celle-ci trouvera clairement sa place dans les playlists de fin de soirée. Le 18 juillet au Il Motore.