Cette troisième et dernière journée du septième Osheaga se décline sur deux axes: l’un bien vintage et intemporel, l’autre plus indie et cool. Des deux bords, quelques incontournables.
Du côté vintage, ça commence avec le pop-rock bien seventies de Zeus (13h30, scène de la rivière), qui suit les traces de Paul McCartney époque The Wings. Bon pastiche. Aloe Blacc (14h35, scène de la rivière), le mec de «I Need a Dollar», et le rappeur Québécois Koriass (15h10, scène des arbres) et le vétéran hip-hop/R&B de type «conscious» Common (16h, scène de la rivière) amènent le funk, après quoi on revient au feutre plus pop avec la recrue soul-blues-folk britannique Michael Kiwanuka (16h10, scène des arbres). En fin d’après-midi, on bascule dans le psychédélisme gras avec les Australiens de Tame Impala (17h30, scène de la rivière), puis avec les plus sombres Black Angels (19h40, scène des arbres). Le punk-rock des vétérans récemment ressuscités Asexuals (21h, scène des arbres) et enfin, le blues-trash minimaliste des Black Keys (21h15, scène de la rivière), ferment la marche.
Du côté plus «cool», le premier rendez-vous de la journée est avec le combo pop-goth Austra (16h15, scène verte). L’éclatée Santigold (16h45, scène de la montagne) fera lever le rythme et les bras, atmosphère que Le Matos (17h15, scène Piknic Électronik) devrait pouvoir prolonger avec son électro bien calibré.
À l’heure du souper, c’est le cycle des hits qui commence: ceux des Shins (18h15, scène de la montagne), dont il s’agit de la première visite depuis la récente reconfiguration du groupe, ceux des has-been de Bloc Party (19h15, scène verte), puis, enfin, ceux des omniprésents Metric (20h15, scène verte), qui ont probablement participé à plus d’éditions d’Osheaga que tout autre groupe.
Le dilemme
L’auteur-compositeur canadien Sandro Perri (18h30, scène des arbres), dont l’indie-folk hors norme gagne vraiment à être découvert, ou le kuduro enflammé de Buraka Som Sistema (18h30, scène du Piknic électronik)?
Le rendez-vous geek
Les atmosphères denses et planantes de M83 (21h, scène verte). Les compositions du groupe français sont tout à fait ordinaires, mais sa façon d’intégrer les enseignements ambient de Brian Eno au contexte rock est résolument intrigante.
Les pièges à éviter
Les hautes fréquences insupportables et baignées d’effets sonores inutiles de Passion Pit (15h15, scène de la montagne), de même que la pop acoustique vraiment endormante des Canadiens Dan Mangan (14, scène de la montagne) et du favori des collégiennes de banlieue, City and Colour (19h15, scène de la rivière).
Photos du Jour 1 d'Osheaga
Photos du Jour 2 d'Osheaga
Osheaga
Du 3 au 5 août
Parc Jean-Drapeau
osheaga.com