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Critiques CD: David Byrne & St. Vincent | Love This Giant

Les collaborations de David Byrne sont toujours intéressantes, même lorsque ses choix de partenaires sont douteux (voir Here Lies Love avec Fatboy Slim). Composé largement via Internet sur trois ans en duo avec Annie Clark, alias St. Vincent, Love This Giant se distingue par l’évidence de l’association et par la grande chimie qui unit les deux partenaires, même s’ils ne se sont rencontrés que peu fréquemment. Tout est à sa place et les deux univers s’imbriquent parfaitement! Alors que Byrne peut d’ordinaire tomber dans des excès de lyrisme et que Clark est incapable de composer un morceau qui se tient, on dirait bien que les deux artistes s’empêchent mutuellement de tomber dans leurs failles respectives. La facette pop excentrique de chacun y est bien en évidence, sur son 36, dans de fascinants arrangements à base de cuivres. Le single «Who» offre sans doute la rencontre la plus complète, mais les moments forts incluent aussi «Ice Age», sans doute la meilleure pièce de St. Vincent à vie, la vaguement eighties «Lazarus», l’oblique «I Should Watch TV» ainsi que la festive et édifiante «The One Who Broke Your Heart». Une grande rencontre! Le 21 septembre à l’Église Saint-Jean Baptiste.

Critiques CD: Grizzly Bear | Shields

2009’s Veckatimest is a hard act to follow, and so it seems Grizzly Bear didn’t exactly aspire to a followup with Shields. With strikingly lucid production, meticulous arrangements and unprecedentedly present vocal delivery, early-released singles “Sleeping Ute” and “Yet Again” are potent, cerebral instantiations of Grizzly Bear’s aesthetic. Openhearted lyrics lead the songs where sullen but comely predecessor Yellow House (2006) had Ed Droste and Daniel Rossen’s voices leveled with the cadence of their instruments. But the the album’s eight other tracks are at once too conventional and too foreign from what the Brooklynites do best to really sink in – they’ve achieved some refreshing, catchy melodies and placating rhythms, but it feels like a void is left where their weighty, reverberant sound and slow-paced drama used to anchor the whole experience. September 23rd at L'Olympia.

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