Comme toujours, avec son sixième album, le duo danois américain n’est pas là pour réinventer la roue, mais bien pour susciter un maximum d’émotions à partir de la bonne vieille combinaison de trois accords, d’une mélodie pop simple et de textures sonores chouettes, le tout sur fond de clins d’œil adroits au shoegaze anglais des années 80 et 90 (The Jesus & Mary Chain, My Bloody Valentine, etc.). Et comme toujours, il y arrive! Mieux, même, qu’avec ses plus récents albums, Raven in the Grave (2011) – dont Observator reprend le ton relativement sombre et les rythmes lents –, et In and Out of Control (2009). Avec son alignement des impeccables «Curse the Night», «The Enemy», «Sinking With the Sun», «She Owns the Streets» et «Downtown», tous aussi accrocheurs que remuants, Observator ressemble bien au meilleur coup du tandem depuis Lust Lust Lust (2007). Sa facture plus lo-fi que les récents épisodes n’est pas sans ajouter un peu de charme additionnel. Les Raveonettes continuent d’être une valeur sûre. Le 3 octobre au Théâtre Corona.