Le quatuor torontois Metric est sous les feux de la rampe depuis neuf ans maintenant, soit depuis la parution de l'album Old World Underground, Where are you now?, en 2003. Officiellement, la naissance de Metric est survenue en 2001, mais dans les faits, Emily Haines et James Shaw travaillent ensemble depuis 1998.
On sait tout des liens entre le groupe et le collectif Broken Social Scene, de l'influence du père d'Emily, l'auteur Paul Haines, sur les créations de sa fille. Mais en 14 ans d'activité, certaines curiosités dans l'histoire de Metric sont tombées dans l'oubli. En voici quelques-unes.
Aucun des membres n'est né au Canada
Emily Haines est née à New Delhi, en Inde. James Shaw est né à Londres, en Angleterre. Tous deux ont néanmoins été élevés en Ontario. Quant au batteur Joules Scott-Key et au bassiste Josh Winstead, ils sont tous deux Américains. Scott-Key est originaire du Michigan et Winstead, du Texas. Ils se sont greffés à Haines et Shaw alors que le tandem (alors un couple) vivait à New York.
Metric n'a pas toujours été Metric
Le projet a déjà porté le nom de «Mainstream». C'est sous ce nom que le tandem Haines-Shaw a lancé son premier EP, en 1998.
Le groupe a longtemps été apatride
Bien qu'il soit maintenant rattaché à la ville de Toronto, le groupe s'est longtemps considéré comme sans ville d'origine précise. Il a plus ou moins pris forme à New York et a enregistré son album en partie à Montréal (où Emily Haines a par ailleurs étudié). Haines et Shaw ont éventuellement pris racine à Toronto, mais à l'époque de ses deux premiers albums, le groupe ne savait pas trop quoi répondre lorsqu'on lui demandait d'où il venait.
Sa musique a servi à vendre des films Polaroid
Dur à croire, mais Metric a fait ses premières vagues alors que la technologie Polaroid faisait ses dernières. Le groupe a accordé sa première licence d'utilisation pour sa musique à l'occasion de la campagne télévisée pour les appareils Polaroid i-Zone, en 2001. Le produit a été un échec commercial, mais la chanson a attiré beaucoup d'utilisateurs sur le site de la compagnie à l'époque.
James Shaw est accro aux vieux synthés
Aux dires d'Emily Haines, que nous avons rencontré en juin à l'occasion de la sortie du plus récent album de Metric, Synthetica, James Shaw est toujours en quête de vieux synthés. Il semble que dans chaque ville qu'il visite, le musicien s'empresse de flâner sur Craigslist en quête de pièces d'occasion. Il rencontre souvent de purs étrangers dans les ruelles pour leur acheter des gadgets. C'est sans doute ainsi qu'il a construit les studios Giant, à Toronto, en compagnie de Sebastien Grainger (Death From Above 1979).
Metric
21 novembre | Centre Bell
1909, Des Canadiens-de-Montréal
avec Stars
www.ilovemetric.com