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Le DJ prodige A-Trak rentre à Montréal avec de la nouvelle musique
Crédit: L'icône de la table tournante lançait tout récemment le EP Tuna Melt.

L'électro et le rap sont le royaume de plein de joueurs qui n'ont qu'un tour dans leur sac, un as dans leur jeu. Les hits sont fréquents, mais les carrières en bonne et due forme, pas évidentes.

Le Montréalais Alain Macklovitch, alias A-Trak, a fait mentir cette règle à plus d'une reprise. Couronné champion de la compétition de DJ DMC dès l'âge de 15 ans pour ses talents au scratch, il a excellé davantage que d'autres, plus rapidement que d'autres, mais un don pour la réinvention et le réseautage lui ont permis de devenir plus qu'un Joe Satriani des platines.

Pendant que son frère David troquait sa peau de beatmaker hip-hop en chanteur de Chromeo (c'est de famille, faut croire), Alain est devenu le DJ de tournée de Kanye West, puis de Jay-Z. C'était déjà pas mal, mais il n'avait pas terminé. Fool's Gold, le label qu'il a fondé en 2007 avec Nick Catchdubs, est devenu une référence en musique de dancefloor plutôt créative, de Kavinsky à Flosstradamus en passant par l'ancienne copine d'A-Trak, Kid Sister.

Alain a lui-même goûté au succès en tant que producteur via son projet Duck Sauce (avec Armand Van Helden) et le tube Barbara Streisand. Trois ans plus tard, il ajoute une poignée de singles solo et de remix à son répertoire, plusieurs desquels renouent avec son passé de «scratcheur».

Il y a quelques semaines, il lançait un quatre-titres intitulé Tuna Melt, qui marque la jonction astucieuse de ses penchants rap, techno, house, dance, pop et même dubstep. A-Trak n'y défonce aucune frontière, mais il y montre une intéressante vitalité et une affection authentique pour le plancher de danse.

Maintenant établi à New York, il profite de son retour à Montréal pour les Fêtes pour démontrer à nouveau cette affection à ses anciens concitoyens ce weekend.

A-Trak
22 décembre | New City Gas
950, Ottawa
avec Grandtheft
djatrak.com

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