Skip to content
Critiques CD: Holopaw | Academy Songs, Vol. 1
Crédit Note NIGHTLIFE.CA: 3.6/5. Date de sortie: 2013-01-22T00:00:00

Qui se souvient de ce sextuor floridien, dirigé par un membre du défunt groupe secondaire d'Isaac Brock (Modest Mouse), Ugly Casanova? Lointain est son passage sous les projecteurs et pourtant, il se présente ici en meilleure forme qu'à l'époque où il était chez Sub Pop. Quatrième opus de Holopaw, Academy Songs voit la troupe resserrer ses compositions et atteindre plus parfaitement encore l'équilibre entre la fragilité du folk et la poigne du rock, sans pour autant tomber dans les eaux doucereuses du «folk-rock». L'album ne renferme pas de grande chanson comme telle, mais le groupe atteint un raffinement, une spécificité qui impose le respect et convie à l'écoute. John Orth chante avec une sorte de grâce oblique qui fait agréablement changement des standards en vigueur. Ses collègues l'appuient de courtepointes souvent étonnantes de batterie musclées, de Rhodes placide et de guitares angulaires. Pas banal.

Critiques CD: FIDLAR | FIDLAR
Crédit Note NIGHTLIFE.CA: 3.0/5. Date de sortie: 2013-01-22T00:00:00

Ce «rock de mauvais garçons» qu'on s'évertue à ressusciter tous les cinq ans n'est ni très stimulant musicalement, ni très crédible et encore moins rafraîchissant. C'est un archétype clownesque aussi prévisible qu'un roman-savon. Mais puisqu'il faut passer par là, avouons que FIDLAR (pour: «Fuck it dog, life's a risk») joue le jeu à merveille et qu'il réussit même à surprendre par-ci, par-là. Références punk: check (on a même deux fils d'un membre des piliers hardcore T.S.O.L.). Réalisation bien brute, de type «tout dans le rouge, tout le temps»: check. Dégaine débraillée, effrenée et lascive façon Stooges: check. Pièces qui parlent d'alcool, de filles et de pagaille: check, check et recheck. Après, on a quand même droit à bon ratio de moments rock acérés (le riff de White on White) et de mélodies bien tournées (No Waves, Whore), de même qu'à quelques solos goûteux. L'alternance au micro des guitaristes Zac Carper et Elvis Kuehn maintient par ailleurs une bonne vitalité, un nerf suffisant. Pour qui cherche absolument un successeur aux Dandy Warhols, Vines, Libertines, Andrew W.K. et autres simulateurs de décadence.

Plus de contenu