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Critiques CD: Sébastien Tellier | My God Is Blue
Crédit Note NIGHTLIFE.CA: 3.9/5. Date de sortie: 2013-01-29T00:00:00

Tellier ne fait rien comme les autres et cet album grandiloquent en est une autre preuve. Une atmosphère parfois new age, parfois new wave, parfois juste bizarre, mais portant toujours la marque Sébastien Tellier, indélébile, quelle que soit la langue dans laquelle il chante. La production de Mr. Flash est léchée et plus grande que nature, digne du personnage mis en place par le chanteur. Même si l’album s’égare par moments, My God Is Blue est un des meilleurs albums de cet artiste atypique, qui pille les codes de la pop électronique des trente dernières années et, finalement, s’affirme comme un hybride quelque part entre Gainsbourg, Dassin (!) et Katerine, avec tout ce que ça implique de bons et de mauvais côtés. Mais surtout de bons. 

Critiques CD: The Joy Formidable | Wolf’s Law

À défaut d'être de grands compositeurs, les trois Gallois montrent qu'on peut conjuguer ambitions aréna-rock et créativité sonore, sur leur deuxième album. Wolf's Law désarçonne, voire rebute au premier abord en raison de sa facture extrêmement polie, hypercompressée, mais les textures astucieuses invoquées par la chanteuse/guitariste Ritzy Bryan et le bassiste Rhydian Dafydd réclament une écoute approfondie, laquelle s'avère gratifiante. Cholla et Tendons dépassent assurément le grade d'hymne rock poing-en-l'air moyen grâce à leurs riffs obliques, sertis de sonorités bourdonnantes originales. Dans ses meilleurs moments, The Joy Formidable rappelle un peu les premières heures des Smashing Pumpkins, un peu le shoegaze britannique de Swervedriver ou de My Bloody Valentine, tout en restant près du pop-rock moderne grâce au chant léger de Bryan. Dans le genre, nos Besnard Lakes demeurent plus audacieux et intéressants, mais The Joy Formidable offre une alternative dynamique aux élans théâtraux de Muse ou au rock plastique de Paramore

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