Tellier ne fait rien comme les autres et cet album grandiloquent en est une autre preuve. Une atmosphère parfois new age, parfois new wave, parfois juste bizarre, mais portant toujours la marque Sébastien Tellier, indélébile, quelle que soit la langue dans laquelle il chante. La production de Mr. Flash est léchée et plus grande que nature, digne du personnage mis en place par le chanteur. Même si l’album s’égare par moments, My God Is Blue est un des meilleurs albums de cet artiste atypique, qui pille les codes de la pop électronique des trente dernières années et, finalement, s’affirme comme un hybride quelque part entre Gainsbourg, Dassin (!) et Katerine, avec tout ce que ça implique de bons et de mauvais côtés. Mais surtout de bons.