En début de semaine, l'équipe de Igloofest annonçait avoir fracassé des records d'assistance pour sa soirée du 26 janvier en dépit de la température glaciale qui sévissait: 11 600 fêtards ont franchi les guérites, pour un total de 18 000 danseurs en tout au cours du week-end. WOW.
Hormis le temps plus clément annoncé pour jeudi soir, la température ne devrait pas poser de défi majeur cette semaine.
Musicalement, les prévisions sont diversifiées. On vous recommande surtout les soirées de jeudi et de vendredi. Jeudi parce qu'elle marque le retour du trio ottavien A Tribe Called Red, toujours original (et particulièrement pertinent en ce moment) dans ses croisements de rap, de dancehall et de musiques autochtones. Les samples de chants et de percussions des Premières Nations qui attendent au tournant imposent la danse, qu'on soit fan ou non des croisements world.
Le pilier dubstep britannique (lire: qui faisait du dubstep avant que le genre ne fasse banqueroute) Caspa suit juste après. En lever de rideau, on est également curieux d'entendre le producteur de Québec E1000, dont les concoctions électro ne collent à aucun genre particulier. Et puis à l'Igloo Virgin Mobile en bordure de la grosse scène, il y aura pendant ce temps, pour les plus costumés, la bande du label Kannibalen (Dabin, Apashe, Karluv Klub et autres).
Le vendredi sera plus techno, mais pas complètement, puisque s'y trouvera le DJ et producteur britannique Ewan Pearson, adepte du rare groove et des collages colorés. Ses sets sont inhabituellement musicaux et imprévisibles pour le genre. Vosper, le nouveau projet de l'ex-New Ravers on the Block Edouard Le, donne quant à lui dans un techno bien sombre et moderne, tandis que l'Américaine Magda offre sa variante plus minimale à la manière de Richie Hawtin, qui l'a jadis recrutée au sein de son écurie, Minus.
Igloofest
31 janvier, 1er et 2 février | Quai Jacques-Cartier du Vieux-Port de Montréal
igloofest.ca