Nous sommes tous au rendez-vous dans le shack des employés buvant notre bouillon avant notre quart de travail. On finit de s’habiller, on avale notre dernière gorgée de soupe et on profite quelques minutes de la chaleur qui nous manquera très certainement ce soir.
La soirée commence en feu, les festivaliers arrivent fringants et dynamiques, prêts à affronter le violent -30 mieux que quiconque. On fouille chacun des festivaliers s’assurant qu’il n’y a pas d’alcool sur eux. Ben non, ça marche pas ta canette de bière dans ta manche de manteau. Et ça marche pas plus dans tes bottes.
Vient ensuite le moment où on carte. Là on en entend de toutes les couleurs : «ben là mes amis sont déjà en dedans», «j’ai déjà acheté mon billet» et surtout «je suis venu avec ma mère come ooooooooon».
L’étape suivante, c’est les scanneurs. Eux aussi, tout comme nous humains, ils gèlent. Résultat on se retrouve avec des beaux réchauds qui peuvent brûler votre fourrure de Canada Goose. Eh oui, c’est arrivé à une agente de sécurité, le jour 1. Je vous laisse le plaisir d’imaginer sa frustration.
Il y a aussi les agents près des ombres chinoises Sapporo, où à mesure que l’heure avance, les festivaliers ne comprennent absolument pas le principe de la dite activité, ce qui donne des résultats assez éclatants.
La soirée est finie, les festivaliers quittent un peu bredouilles. Certains en auraient pris encore, d’autres traînent leur corps de peine et de misère et les derniers quittent fatigués, mais satisfaits de leur soirée. Nous avons fini de travailler, alors que les agents d’entretien commencent leur shift qui terminera aux petites heures. Un gros thumbs up pour ces gens-là s’il-vous-plaît!
Et toi, ton expérience Igloofest, c’était comment? On attend avec impatience tes anecdotes croustillantes et embarrassantes!