T’as entendu parler de la nouvelle app de la semaine (que je me suis fait scooper par Sandrine)? Le tout nouveau bangwithfriends.com qui te permet ENFIN de zigner tes amis Facebook! (Si ça vous tente, évidemment.) Le concept est simple :
– Tu te logues sur bangwithfriends.com sous ton compte Facebook.
– On affiche tes amis. (Du sexe que tu désires.)
– Sous chaque photo des amis, t’as l’option de cliquer « Down to bang » pour indiquer ton envie de les sexer fort.
– Quand tu cliques, ça progresse à « Awaiting bang », et là, eh bien, t’attends.
– Si c’est réciproque (ou que ça le devient), tu reçois un courriel de pimpin@bangwithfriends.com t’annonçant que vous êtes prêts à fourrer! (Et ils terminent le message avec un très drôle « this fuck brought to you by www.bangwithfriends.com! »
C'est génial, non?
(D’ailleurs, pour les habitués de la chronique, vous vous rappellerez que j’avais suggéré un concept très similaire il y a plus d’un an dans ma chronique Ce qu’il manque sur Facebook!)
J’ai vu du monde bitcher que c’est un concept triste fait pour les mésadaptés sociaux qui ne sont pas capables d’aborder le monde en vrai. À ça je répondrai : ce n’est pas SI triste que ça. C’est une façon non-creepy de se décompliquer la vie. Si t’as envie de grimper quelqu’un, mais que tu ne veux pas scraper votre relation en créant un hypothétique malaise, c’est une excellente option à avoir.
Et si on peut se libérer de quelques mésadaptés sociaux dans le processus, pourquoi pas, hein? Vas-tu t’ennuyer du cave trop insistant qui se frotte la schlong entre tes fesses sur le dancefloor? Il me semble que c’est mieux de juste se faire cocher « down to bang » sur Facebook.
Personnellement, ce qui m’énerve du concept, c’est que ça se limite aux amis. Qui veut grimper ses amis? Ce n’est pas tant mon trip. J’aurais étendu ça à n’importe qui sur Facebook. Même sur les fan pages! (Le Facebook de David Beckham va exploser.) Les chances que ce soit réciproque sont beaucoup plus minces, mais on ne sait jamais! Un moment donné, un mardi après-midi tranquille, tu reçois un courriel qui t’annonce que la sœur de Dexter a envie de toi. (!!!) Ça te change une vie.
Pour revenir à la vraie application, je l’ai testé avec une chummey (toujours prête à banger) et on a constaté quelques lacunes conceptuelles, techniques ou carrément éthiques.
Par exemple, quand tu t’abonnes à l’application, on te dévoile la liste des amis Facebook qui ont déjà installé l’application. Pas génial pour ceux qui espéraient y aller incognito, et particulièrement cave pour une app de fourrage entre perv timides.
C’est aussi un peu gênant quand arrivent toutes les photos des amis potentiellement fourrables. C’est que le système génère tout ça à partir des photos de profil. Ça fonctionne très bien pour ma hawt copine qui a l’air d’une Bond girl ou l’autre chick qui fait sa guidoune en léchant une cerise, mais c’est moins tripant quand c’est la cousine qui pose avec son chum et ses deux enfants ou l’autre qui se trouve cute sur la photo du temps où elle avait six ans. Ça te cockblock un imaginaire sur un méchant temps.
Mais le plus gros défaut et de loin, c’est que quand tu cliques quelqu’un pour dire que t’es prêt à le culbuter, tu ne peux plus jamais retirer ce clic POUR LE RESTANT DE TA VIE. C’est impossible à décliquer. T’as beau recliquer cent fois, désinstaller l’application et cocher « remove all activities, you fuckin' pompe à bouette », c’est gravé dans Facebook à tout jamais.
Donc si tu veux éviter tout malaise avec un buddy du secondaire ou une matante louche, tiens ta souris pas trop tight et garde ton curseur dans les allées. Parce que dans la vie, c’est important de respecter ses engagements.
(« J’avais juste accroché le piton, mais je vais la buttfucker par principe. »)
Mais bon, à part ces quelques problèmes, ça demeure une bonne idée. (On a même déjà sorti l’équivalent pour LinkedIn.) Reste à voir si ça va pogner assez fort pour devenir autre chose qu’un succès viral de deux semaines. Pour l'instant, ça n’a rien de scientifique, mais sur les quelques centaines d’amis Facebook que je possède, seulement quatre personnes avaient installé l’application. Pas un gros bassin de fourrage.
À cette fin, le site offre généreusement un piton « spread the love » pour inviter nos amis à se joindre à l’aventure, mais entre toi et moi, si t’es rendu à inviter ton ami pour qu’il se joigne à BANG WITH FRIENDS, t’es peut-être mieux de skipper l’intermédiaire et lui envoyer une photo où tu te squeezes les boules contre une vitre.