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Le remède pour soigner le Hipster qui sommeille en toi est enfin arrivé!
Crédit Tu es vegan, anti-mainstream et tes seuls sujets de conversations tournent autour de ton vélo (pour ne citer que ces symptômes)! Ne cherche plus, nous connaissons ta maladie!Tu as été touché par l’épidémie du moment: le syndrome hipster! Voilà le médicament pour remédier à ta souffrance!

Tu es vegan, anti-mainstream et tes seuls sujets de conversations tournent autour de ton vélo (pour ne citer que ces symptômes)! Ne cherche plus, nous connaissons ta maladie!Tu as été touché par l'épidémie du moment: le syndrome hipster! Voilà le médicament pour remédier à ta souffrance!

Plus virale que la grippe, plus bactérienne qu'une gastro, plus contagieux que le VIH, le Hipster, cette maladie du 21e siècle se répand plus vite que le trio peste-choléra-paludisme. Après quelques années de recherche, de dons et d'huile de coude, les scientifiques les plus émérites de la planète ont finalement trouvé la cure! Non, ceci n'est pas une blague, ledit miracle médicinal à un nom, le Unpretentiousil. Une posologie simple, pour un traitement efficace. 2 comprimés matin et soir pendant deux semaines et te voilà de retour parmi les gens normaux de ce monde.

Si tout symptôme persiste au-delà du traitement, il est très important de contacter ton médecin généraliste au plus vite. Si tu as envie d'en parler, tu n'es pas seul, une cellule psychologique a été mise à disposition de ceux qui souhaitent débuter un traitement et qui sont désireux de combattre la maladie. OUF.

Les piliers indie-rock Yo La Tengo: la constance incarnée, de retour chez nous
Crédit Les vétérans new-yorkais tournent en soutien à leur plus récent album, le fraîchement lancé Fade.

Le glam, ce théâtre auquel on est accro. Quel que soit le(s) genre(s) de musique qu'on affectionne, la plupart des disques qu'on affectionne en renferment de lourdes doses. Des inflexions vocales fromagées par-ci, des acrobaties de guitares superflues par là, sans oublier un beau lustre sonore tout brillant… Tout ce qui épelle «plus grand que nature» entre sous la coupole du glam.

En bon ex-critique (pour le Village Voice, notamment) et omnivore musical qu'il est, Ira Kaplan pourrait sans doute dresser une liste de quinze disques bien glam qui l'ont inspiré, mais essentiellement, son groupe, Yo La Tengo, incarne la résistance formelle au glam. Et la constance. Voilà 28 ans que le trio, dont le personnel n'a pas changé depuis 1992, chuchote discrètement pour les mélomanes les plus ouverts et sélectifs.

Pas de gros refrains poing-en-l'air. Pas de solos époustouflants. Pas de grosse réalisation scintillante, ni de remix par Diplo. Et surtout pas de virage musical en fonction de la mode du mois. Mais des bonnes chansons, toujours. Minutieusement tissées à partir d'influences rock, pop, soul, punk, folk ou funk, et jouées avec délicatesse et retenue. Le groupe a beau être un emblème indie-rock, c'est des musiciens aimant à la fois The Soft Boys, Mission of Burma et Love que Kaplan cherchait lorsqu'il a placé une petite annonce pour former son groupe.

Certains albums (comme I Can Hear the Heart Beating as One, 1997) ont été plus remarqués que d'autres, mais en tout et pour tout, la formation est demeurée chouchou de la critique et d'un public modeste, mais loyal.

Tout cela nous mène à Fade, son plus récent album, lancé le 15 janvier. Comme sur ses douze prédécesseurs, Yo La Tengo garde le cap sur un alliage musical qui lui est propre. Il s'est néanmoins permis un changement de taille en faisant appel pour la première fois au réalisateur John McEntire (Tortoise, The Sea and Cake, etc.), alors que c'est Roger Moutenot (Sleater-Kinney, Lou Reed, Joseph Arthur) qui a réalisé tous ses autres albums depuis 1993.

Yo La Tengo
11 février | Théâtre Corona
2490, Notre-Dame O.
yolatengo.com

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