La pop psychédélique néo-zélandaise a le vent dans les voiles depuis Lonerism de Tame Impala. Même si Unknown Mortal Orchestra partage son temps entre Auckland, NZ, et Portland, Oregon, il est difficile de ne pas faire de parallèle entre les deux groupes. Par contre, l’album de UMO est beaucoup plus laborieux et se perd quelque part entre quelques mélodies savamment étudiées et les méandres de pastiches plus rebutants qu’inspirants. Quelques sonorités plus blues-rock sauront accrocher l’oreille, mais l’effet final reste plutôt brouillon. Après un premier album lo-fi fort intéressant, on finit par se demander où le groupe voulait aller avec cet album… et on n’embarque pas vraiment avec lui.