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Aérien et ambient, mais relevant tout de même d'une grande sensibilité pop, le deuxième album de Blue Hawaii est un petit bijou de musique intimiste. La thématique de l’aliénation et de l’anxiété n’est certes pas d’une profonde originalité, et musicalement il n’y a rien ici pour crier au génie absolu, mais la rencontre de l’univers de Raphaelle Standell-Preston (aussi chanteuse dans Braids) avec celui, plus électronique, d’Alexander Cowan donne un album riche et mûr, aux sonorités bien ficelées et aux textes personnels et touchants. Seul bémol: les découpages électroniques dans la voix peuvent parfois agacer, empêchant certaines pièces d’atteindre leur plein potentiel. Lorsqu’on permet à la voix de Standell-Preston de prendre son envol, par contre, c’est du bonbon.
