Sur ce deuxième album, Youth Lagoon (Trevor Powers) amène à sa création une toute nouvelle envergure. La production riche et étoffée est ici complètement à l’opposé de son disque précédent et fait ressortir pleinement le travail de Powers sur des pièces complexes, assez longues pour se déployer sans devenir lassantes. Wondrous Bughouse sonne par moments comme une ballade dans un cirque désaffecté ou un ancien orphelinat, avec ses refrains de carnaval hanté, mais au-delà de simples valses en mineur, il y a ici un grand travail de composition, et ça donne un excellent album qui surprend par sa profondeur.