Récemment, un article de Flavorwire rapprochait le travail récent de Justin Timberlake avec celui de Lana del Rey. C’est là tout le côté casse-gueule de résumer en 100 mots l’impression qu’on a après l’écoute de 20/20. L’album est extrêmement audacieux et impeccable au niveau de la réalisation, il se démarque complètement de tout ce qui se fait en pop, mais il finit par quelque peu souffrir de l’obstination de sa direction musicale: les pièces vont toutes dans le même sens et c’est peut-être ce qui décevra les amateurs de FutureSex/LoveSounds qui espéraient ici une pareille diversité. La longueur des pièces (une moyenne de 6:37!) a parfois aussi tendance à les alourdir sans apporter de profondeur additionnelle. Par ailleurs, on se demande ce que de faux bruits de vinyle viennent vraiment ajouter à une chanson comme Strawberry Bubblegum à part un feel faux-vintage à la Instagram, ce qui est évidemment loin d’être gage d’échec commercial, mais qui laisse tout de même perplexe. Reste que la très haute qualité de 20/20 lui vaut une note presque parfaite.