Je vous annonce le retour du bon vieux Don Draper, malheureux, perdu, alcoolique, bref, dans tous ses moindres vices. On pensait presque qu’il allait s’épanouir la saison dernière, mais ce n’était qu’une illusion. L’émission finit et il reprend ses bonnes vieilles habitudes… L’envie à laquelle il avait résisté durant 13 épisodes.
La musique du générique commence et comme à chaque fois, des frissons me parcourent le corps. Le début de l’émission est intriguant, mais cela ne dure pas. Les scénaristes ont fait le choix safe d’utiliser l’intégralité de ce spécial de deux heures pour construire les bases de la saison. On passe du temps avec chaque personnage, même ceux qu’on avait moins vus la saison dernière comme Betty, la première femme de Don.
L’épisode manquait un peu d’action et était lourd en contenu. Étrangement, c’est la scène des funérailles qui a ranimé mon attention. Par contre, étant une fan incontestée de la série depuis le premier verre de whisky versé, je sais que ce long préambule n’est que le calme avant la tempête.
La quête de l’identité se poursuit! Si au début Mad Men se déroulait dans les années 60, la série est maintenant transposée dans les '70s (les favoris portés par les hommes le démontrent clairement!). Les décors se modernisent, les robes raccourcissent, les femmes prennent de plus en plus leur place et les hommes sont de plus en plus perdus!
Les personnages à surveiller: Roger Sterling qui semble se complexifier et verser dans l'introspection, et Sally la fille de Don qui souvenons-nous, est devenue une femme.