On sait ben, l’environnement c’est important, bla-bla-bla. Pas besoin de devenir grano-je-sais-pas-quoi pour être futé et respectueux envers la planète, rien à voir non plus avec les hippies. Faire de bons gestes, c’est parfois aussi simple que d’éviter d’en faire de mauvais. Voici donc, en l’honneur du Jour de la Terre, en ce 22 avril 2013, 10 gestes verts pour toi, toi et toi, et moi.
1. Consommer avec sa tête (ou penser avant d’acheter)
Bête de même. Être plus intelligent dans sa façon de consommer, ça veut tout simplement dire: savoir penser par et pour soi-même, et se renseigner un peu. Autrement dit, 3 secondes de réflexion avant d’acheter peuvent éviter un tas d’impacts négatifs sur l’environnement. On n’a qu’à se poser quelques questions: d’où vient ce produit, qui l’a fait et y a-t-il un meilleur choix que je puisse faire. En gros, si tu as de la difficulté à répondre à ces questions, renseigne-toi davantage et trouve une option dont tu connais les réponses, et dont celles-ci te semblent honnêtes et satisfaisantes. Tsé quand on dit acheter, c’est voter, ben c’est en plein ça.
2. Acheter ou… Partager?
Il ne s'agit pas de vivre en communauté, mais plutôt de voir le partage comme une alternative à l’achat. En Europe, les sites d’échanges et de locations explosent! En effet, rien de comparable quand tu n'as pas grand-chose dans ta tirelire. À un point tel, que de grosses entreprises commencent même à se sentir menacées par les initiatives de ces petits sites qui ne cessent de gagner en popularité! En savoir plus sur ce monde collaboratif ici.
3. Lâcher son cynisme et savoir reconnaître les bonnes certifications
Paraît que les Ontariens sont plus verts que nous. Pourquoi cela? Entre autres parce qu’ils sont moins sceptiques. Le doute, c’est bien, mais jusqu’à un certain point. Le greenwashing existe, mais discréditer toutes les certifications et les vraies bonnes initiatives ne nous avance pas plus. Il faut regarder ce qu’on achète avec un œil lucide, mais pas incrédule. Faire la différence entre un emballage wannabe vert et de vrais logos de certification sur un produit, c’est plus facile qu’on le croit.
Première étape, éviter les produits qui ont trop de contradictions, genre une bouteille d’eau éco-friendly (on repassera). Les océans contiendront bientôt plus de plastique que d’eau et la faune en a marre de ce régime aux plastiques et autres rebuts toxiques. Et j’oubliais, regarder les ingrédients! Un très bon indicateur pour savoir s'il s'agit d'un produit vert ou rouge.
Éviter de racheter des trucs pour rien, donne un solide coup de main à l’environnement. Si tu n’as vraiment pas les capacités pour te faire à manger, réparer ou modifier des fringues qui peuvent encore servir, trouve quelqu’un pour le faire. Des gens sont qualifiés pour réparer ta laveuse ou recoudre ton pantalon. Cordonnier, couturier, geek sur Internet, en veux-tu en voilà! Et si tu ne peux vraiment pas réparer ton objet, c'est que ce n’était peut-être pas un achat judicieux. En bref, ça s’appelle contrer l’obsolescence programmée, oui monsieur.
Le transport, c’est un peu l'un de nos plus grands émetteurs de gaz à effet de serre au Québec. Donc pour les distances qu’on ne peut faire à vélo, à pied ou en métro, il existe Communauto et plusieurs autres alternatives plus intéressantes les unes que les autres: Amigo Express, We Roll, etc. En passant: pour chaque km, Communauto compense ses émissions de gaz à effet de serre en investissant un peu plus dans des projets de reforestation au Québec et d'énergie renouvelable à l'international. Bon coup double.
6. Éviter et réutiliser
Évite les emballages le plus possible, fuis-les même, parce que trop souvent, ils ne sont pas nécessaires. Au pire, réutilise-les. Les papiers d’emballage, garde-les pour tes cadeaux de Noël. Mot de la fin: les choses ne devraient pas servir qu’une seule fois.
Si t’as vraiment envie d’acheter compulsivement parce que l’envie te brûle en dedans, essaie de faire en sorte que ton achat ne soit pas «nuisible» en fin de compte. Qu'il ait même un impact positif. Et tant qu’à dépenser, pourquoi ne pas dépenser pour quelqu’un d’autre que soi? Comme en achetant un café au Café en attente pour celui qui ne peut pas s’en payer un. Quand on achète, on encourage un commerce ou une entreprise, alors, suivez juste la logique des éléments mentionnés plus haut.
8. Gogo gadget écolo (ou Écolo 3.0)
Qui dit environnement, dit futur et dit aussi innovation et nouvelles technologies. Les inventions technologiques et applications mobiles abondent et ces outils contribuent fortement à te garder mieux informé et aident justement à mener un mode de vie plus responsable. Quelques exemples ici.
9. L’inaction, n’est pas une option
Prendre action, c’est parfois aussi simple que de s’intéresser à des causes plus grandes que soi et de partager l’information. Signer des pétitions et faire avancer des débats de société, ça concerne tout le monde. Quelques pistse: commence par suivre quelques organismes clés (Oxfam, le WWF, Greenpeace) sur Facebook et Twitter pour suivre le courant et le faire avancer, vous aussi, dans la bonne direction. (Justement, la marche 2/3 arrive le 10 mai!)
10. S’informer.
Parce qu’on ne cesse jamais d’apprendre et que tu pourrais en découvrir beaucoup, passe 15 minutes par jour à t’informer. Tu lis les nouvelles un peu non? Bon, alors lis sur l’environnement et ce qui se fait dans ce domaine. Quelques sites qui pourront te tenir bien informé: novae.ca, greenetvert.fr, fastcoexist.com ou encore equiterre.org.
P.S: Le Jour de la Terre c’est vraiment tous les jours, alors pratiquez vos gestes verts au quotidien. Cela fait une différence.
Bonne fête à tous!