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Pour ce premier album, celle qui nous avait offert l’EP Les choses de la vie selon Marcie en septembre 2011, propose des chansons plus travaillées, mais fidèles à son univers. Parce que Marcie c’est avant tout des textes poétiques et une conteuse hors pair.
La finaliste de l’édition 2013 des Francouvertes, s’est associée à un autre participant du concours, Ludo Pin, pour la réalisation de cet album. Pour ceux qui ont aimé l’EP, l’album est beaucoup plus rock et fignolé, délaissant quelque peu les sonorités country qui avaient teinté ses premiers enregistrements. À travers son album homonyme, Marcie vogue entre les grosses guitares électriques (Une rose) et les touches d’électro (Sous le réverbère). Elle se permet aussi une plus grande simplicité en alliant parfois ukulélé et voix (Mercredi). C’est probablement ce qui rend l’album aussi captivant.
Ce mélange de rythmes évite les redondances, dont beaucoup trop d’artistes font usage: entre les morceaux aux arrangements plus élaborés, on retrouve des chansons simples où l’accent est mis sur cette voix parlée et ses textes francs. Par moments, la Saguenéenne nous rappelle les chansonniers des années '50, surtout dans des chansons comme Novembre où l’enregistrement semble tout droit sorti de cette période.
Celle qui a effectué un passage remarqué lors du dernier festival en Chanson de Petite-Vallée, opte pour des pièces courtes, portant la plupart sur la chose amoureuse et qui donnent une touche pop à ce premier opus. Un album malheureusement très court (un peu plus d’une trentaine de minutes) qui nous laisse sur notre faim. Marcie: on en redemande !
