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Chronique d’humeur: comment survivre 3 mois sans iPhone
Crédit: Un midi au bureau avec les collègues, j’ai fêté un anniversaire pas comme les autres: mes 3 mois sans iPhone. Des yeux écarquillés, un étonnement généralisé, on en était presque à la tape dans le dos accompagnée d’un «bon courage!». Trois mois après mon arrivée à Montréal c’est donc une évidence, la dépendance au iPhone et autres téléphones intelligents est un trouble international, et assumé!

Un midi au bureau avec les collègues, j’ai fêté un anniversaire pas comme les autres: mes 3 mois sans iPhone. Des yeux écarquillés, un étonnement généralisé, on en était presque à la tape dans le dos accompagnée d’un «bon courage!». Trois mois après mon arrivée à Montréal c’est donc une évidence, la dépendance au iPhone et autres téléphones intelligents est un trouble international, et assumé!

À mon arrivée ici, et face aux prix exorbitants des forfaits pour téléphones intelligents, j’ai décidé de tout arrêter. Stop. Plus de iPhone, plus d’Internet, plus de textos, plus d’appels. Nada! J’ai quand même longuement hésité avant de dire adieu à ma connexion au monde (Google Maps, Facebook Instagram, Twitter… Et tout le reste), mais mon portefeuille a pris la décision pour moi. Et puis franchement, à quoi ça sert d’avoir un téléphone intelligent si on a 15 minutes d’Internet et 30 textos par mois? (à rien!)

Voici mon bilan:

Le positif:

– Un cerveau et des yeux qui respirent

– Disposée au contact social dans toutes les situations

– Une cure de désintox des réseaux sociaux

– Je carpe diem, je vis loin de ma bulle virtuelle… mais bon, les autres sont toujours dans la leur!

– Des gens obligés de venir aux rendez-vous qu'on s'est donnés (à 95%…)

Le négatif:

– Incapable de poster une photo de ce 5 à 7 de fou en direct live sur Facebook et Instagram

– Parfois, dans Montréal, je me perds… Plus longtemps, beaucoup plus longtemps…

– Se tourner les pouces quand tous les gens autour de vous ont les yeux rivés sur leur préciiiiieux

– Obligée d’aller à tous les rendez-vous auxquels j’ai dit «oui» un peu trop vite… Plus possible le texto d'excuse super facile : «Je suis désolée, trop fatiguée, on se reprend bientôt xx»

Une expérience vraiment intéressante qui fait réfléchir sur son comportement et sur les gens autour de vous.

Seriez-vous capable de tenter l’expérience?!

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