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Critiques CD: Mike Feuerstack | Tamourine Death Bed
Crédit Note NIGHTLIFE.CA: 4.0/5. Date de sortie: 2013-05-07T00:00:00

Vous n'en entendrez pas parler parce que ce n'est ni de l'indie-pop fringant de boutique de vêtements, ni du folk de comédie romantique, ni quoi que ce soit de simili-relève, mais que voilà du made in Montréal de grande qualité! Avec son pseudonyme Snailhouse, l'ex-Wooden Stars a aussi laissé tombé ses penchants rock (sauf pour de rares sursauts) et met plutôt le cap sur un folk austère, intime, quoique bien senti sur son premier album en son nom propre. Les invités sont nombreux et prestigieux (Colin Stetson, Little Scream, Jeremy Gara, etc.), mais les mélodies épurées et les arrangements minutieux de Feuerstack prennent tout le plancher. L'homme n'a peut-être pas la plus expressive des voix, mais il y a quelque chose de rassurant dans sa capacité à construire des charpentes implacables et vibrantes malgré cela. Un must pour les fans des Barr Brothers, de Leonard Cohen ou d'Avec pas d'casque. Le 26 mai à la Casa del popolo.

Critiques CD: Jai Paul | Jai Paul
Crédit Note NIGHTLIFE.CA: 4.0/5. Date de sortie: 2013-04-17T00:00:00

Je ne comprends rien. Je pense que je ne comprends rien. 38 minutes à ne rien comprendre, c’est long et court en même temps. Est-ce qu’on peut vraiment parler d’un album quand seulement 9 pistes sur 16 dépassent les 2 minutes? Pourquoi faire une reprise de la totalement oubliable Crush de Jennifer Paige? Quelle est la frontière entre être brouillon et être désorganisé? Est-ce que le déficit d’attention est compatible avec une carrière de créateur? Est-ce que c’est écoutable, et si oui, par qui? Pourquoi garder les singles pour la fin? Jai Paul me fait me poser des questions sur mon rôle d’auditeur. J’imagine que c’est le rôle de l’art. Mais il reste qu’après quelques fois 38 minutes, je ne comprends toujours rien. Mais j’y retourne quand même.

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