C’est la première fois qu’ils mettent les pieds au Québec et à peine sont-ils arrivés à l’hôtel, que NIGHTLIFE obtient une entrevue exclusive avec les membres du groupe français, Granville.
«C’était un rêve de venir ici, parce que moi-même dès le lycée j’écoutais énormément Malajube, et ce sont les artistes québécois comme eux qui nous ont montré qu’on pouvait faire passer du français par-dessus des guitares, avec des sonorités plus américaines. Avant Granville on était les trois dans des groupes anglophones. En France, il y a longtemps eu cette scène francophone avec des messages politiques et tout, et ça aura pris les artistes québécois sur Dare to Care pour nous faire voir que ce n’était pas obligé. Le français est vraiment plus assumé ici. On écoute vraiment beaucoup les Soeurs Boulay aussi», nous raconte Alexandre, un des membres de Granville.
Le groupe est encore jeune, avec à peine deux ans et demi d’existence, mais a déjà un bon parcours.
«On n’a même pas eu le temps de s’arrêter d’écrire et de composer, en fait! C’est arrivé si vite. On ne travaille pas officiellement sur le deuxième album, mais on compose au fur et à mesure. Déjà on vient ici pour les FrancoFolies et pour lancer l’album en même temps, et ensuite on retourne tourner en France pour peut-être revenir au Québec à l’automne, pour découvrir la province.»
S'inspirant des sonorités yéyé et rétro sans toutefois tomber dans le calque et la copie conforme, Granville s'est produit hier soir sur la scène extérieure Sirius XM et sera au Métropolis en première partie de Louis-Jean Cormier, ce soir.