La recette de Gogol Bordello est assez simple: du folk-punk-gipsy festif. Ils ne se renouvellent pas particulièrement sur «Pura Vida», mais les fans sauront reconnaître le groupe qu’ils apprécient et, parfois, c’est aussi bien de rester en terrain connu plutôt que de s’aventurer ailleurs, d’autant plus quand on est le groupe porte-étendard de tout un genre. Aucune pièce ne ressort particulièrement du lot, et on finit l’album sans grande illumination, mais on se rend compte qu’on a tapé du pied tout le long. Accrocheur sans être cheap, décousu sans être trop “tout-croche”, ça reste un album bien ficelé d’un groupe qui sait exactement ce qu’il fait.