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Dear Criminals: Simple et folky
Crédit: C’est au Notre-Dame-des-Quilles que je rejoins Frannie et Charles de Dear Criminals...

C’est au Notre-Dame-des-Quilles que je rejoins Frannie et Charles de Dear Criminals. Vincent, l’autre tiers, est à la maison: il s’occupe de son bébé. De toute manière, Dear Criminals est né dans ces deux têtes-là (Vincent, lui, s’occupe de l’habillage sonore, des arrangements, de polir le tout). Frannie explique: “Charles vit à Sherbrooke et il créchait souvent chez moi quand il venait à Montréal. On s’est mis à jammer et on a trouvé que nos voix allaient bien ensemble. On a commencé à écrire… en fait, lui, il a commencé à écrire! Il écrit tout le temps!” Les deux se mettent à rire. “Je n’écris pas tout le temps, en fait j’écris beaucoup mais on ne monte vraiment pas tout. En fait, on finit souvent par monter des chansons quand on a un show à faire: Ah, on a une heure à faire au Festival de Jazz? Bon, on va avoir besoin de plus que 8 chansons!”

C’est vrai que votre organisation a l’air assez… “Lousse?” Frannie finit la phrase, en riant encore. “C’est ça le bonheur d’un side-project, pour tout le monde: on a un autre band qui est notre carrière, si on veut.” Random Recipe pour Frannie et Vincent, et lackofsleep pour Charles, qui poursuit: “Ce projet-là est né d’une invitation de JP Tremblay pour jouer au Quai des Brumes pour un de leurs Dimanche Déplogue, et depuis ce temps-là, on a décidé qu’on allait accepter les invitations qui nous tentaient et faire les choses qu’on a envie de faire, à notre rythme. Si on part en tournée, ça va être parce qu’on en a envie et qu’on a des shows trippants, pas parce qu’un label nous a booké un show quelque part.”

“Si on lance le EP au FME, c’est parce que ça risque d’être notre dernier show avant un an, dit Frannie, alors on s’est dit qu’on allait en profiter. Après ça, Random sort, et on n’aura pas beaucoup de temps.” D’ailleurs, ce EP, il a été sociofinancé sur Indiegogo: pourquoi choisir cette voie-là? “On préférait dire aux gens, payez-nous cinq piastres tout de suite et vous allez avoir le EP dans deux mois, parce qu’en ramassant de l’argent on va pouvoir se concentrer sur ça, plutôt que faire plein de shifts dans des bars pendant six mois pour que, finalement, les gens payent le EP $5 pareil. C’est le même prix, mais tout le monde y gagne: le disque sort plus vite, et nous on peut faire ce qu’on aime : du folk. C’est simple, dans le fond.”

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