Portugal. The Man sont à POP Montréal ce soir. C’est ici qu’ils ont choisi de débuter leur tournée. Nous les avons attrapés quelques heures après leur arrivée en ville pour parler avec eux de leur album, de leur concert, et de la vie.
Tout d’abord, impossible de ne pas parler de la quantité d’albums que le groupe a produit depuis sa formation en 2005 : huit albums en huit ans, ce n’est pas rien! “Je pense que ça vient avec grandir en Alaska. On a toujours été entourés de gens qui travaillaient super fort pour gagner leur vie, et pour nous, c’est comme ça qu’il faut faire. Je pense qu’avec le band, j’ai une journée de congé à Noël et c’est pas mal tout! On travaille tous les jours.”
Et sur scène, comment faites-vous pour garder cette énergie-là? “Les shows changent tout le temps. C’est sûr qu’on a un set-list de pièces qu’on veut jouer, surtout le dernier album, Evil Friends, parce qu’il représente plus là où on est rendus, mais on change toujours quelque chose. Des trucs qui ne paraissent pas nécessairement pour les gens dans la salle mais qui nous gardent à l’affût; souvent, par exemple, on va jouer une pièce un ton plus haut ou plus bas que sur l’album. Les gens qui ne sont pas des musiciens ne remarqueront jamais ça, mais pour nous, il faut pratiquement tout réapprendre la chanson. C’est beaucoup de fun!”
Pour entendre les pièces de Evil Friends un ton plus haut, c’est ce soir au Théâtre Corona Virgin Mobile dans le cadre de POP Montréal.