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L’atmosphère tamisée et intimiste de la Casa Del Popolo se prêtait parfaitement pour accueillir la prestation de celui que l’on surnomme le Bruce Springsteen canadien. Pourquoi Springsteen? Impossible d’avoir une réponse claire de sa part, fort probablement dû à sa trop grande modestie. Je me suis donc aventuré pour lui.
Né à Sydney en Nouvelle-Écosse et établit à Winnipeg où il travaille entre deux tournées comme organisateur communautaire, Greg Macpherson a vécu dans une multitude de villes, dont deux ans à Sept-Îles. Ses textes engagés racontent sans fioritures des histoires de tous les jours. Son jeu de guitare est saccadé et sec. Ses biceps musclés sont apparents sous son t-shirt noir moulant. Passons…
Selon les dires du musicien, la mythique Casa est l’une de ses salles préférées à travers le pays. Après une absence de quatre ans et avec comme unique accompagnement son batteur Rob Gardiner et un séquenceur, il a su lui rendre hommage. Fort de ses 18 ans dans l’industrie musicale, il a livré avec intensité et professionnalisme chacune de ses chansons. Dès le départ, il nous avise qu’il jouera aussi longtemps que l’établissement le lui permettra. C’est pendant presque deux heures sans interruption qu’il puisera ses ballades et son rock folk parmi ses neuf albums. Quelques problèmes techniques mineurs (moniteurs et séquenceurs défectueux) ont paradoxalement alimenté la soirée. Greg Macpherson est un excellent conteur et il a su tourner à la blague ces imprévus qui n’ont somme toute en rien diminué la qualité du spectacle.
Fan avoué du CH, il est très excité par l’arrivée des jeunes Galchenyuk et Gallagher et n’hésite pas à railler le nouveau logo meurtrier qu’est l’avion de guerre des Jets de Winnipeg. Il ne se prive pas non plus pour taquiner les Torontois sur leur absence totale de complexe. Avec de telles déclarations, la soirée était gagnée d’avance.
Pour plus d’information, consultez son site web : http://gregmacpherson.com/
Vous en redemandez? Voici quelques vidéos de l’artiste.
