Drôle de personnage entre génie et extra-terrestre que ce Sebastien Tellier, qui nous relance avec un septième album surprise sous l'étiquette Bonsound: Confection. Trame romantique au clavier d’«un film qui n’existe pas encore», ce dernier effort est quasi-complètement instrumental, si ce n’est pour la pièce L’Amour naissant. À travers des titres comme Adieu mes Amours, Delta Romantica et Le delta des Amours, on vogue de mélodies sans originalité à un ennui croissant. Et même si on connait le parcours très hétéroclite de l’artiste français, qui a entre autres flirté musicalement avec Air, Kavinsky et Phoenix; signé l’excellente pièce Fantino, qui fait partie de la bande originale du film Lost in Translation et été l’étrange gourou de l’Alliance Bleue, univers paisible qu’il a imaginé dans son sixième album My God Is Blue, dur de saisir où il veut en venir. Album plat, presque agaçant et finalement, assez décevant.