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La marque de streetwear montréalaise Superfluous collabore à nouveau avec Kaytranada

J’ai rencontré Adam Taubert, fondateur et designer du label Superfluous, dans la foulée du lancement de son deuxième effort collaboratif avec Kaytranada, le jeune poids lourd de la scène musicale 514.

Dans un univers dominé par le logo et les imprimés, qu'on pense à Givenchy ou HBA, Superfluous se démarque par la pureté de ses designs, son souci du détail, son utilisation de textiles organiques et son insistance à produire localement, à Montréal. Bien qu’il soit originaire de Chicago, Taubert fait de la promotion de la ville une des missions principales de sa marque. Il me prie d’ailleurs de mentionner sa grande admiration pour des organisations telles que SaintWoods et LNDMRK, deux entités montréalaises qui contribuent grandement à la vie artistique et nocturne de la ville.

En ce qui le concerne, il participe en s’associant avec des gens d’ici qu’il admire, des gens qui lui permettent de repousser les limites et d’explorer le côté conceptuel de la mode. Il s’agit du deuxième morceau pour lequel Kaytranada et lui unissent leurs efforts. Taubert m’explique la genèse de leur relation: «Nous nous sommes rencontrés il y a deux ans, à la sortie d’un concert de Slum Village. (Montréal LOVES Dilla!) Et de là, nous nous sommes recroisés quelques fois. À l’époque, il était encore méconnu, il avait de la difficulté à se trouver un gérant, et il m’a demandé si j’étais intéressé. J’ai gentiment décliné, ce qui s’avère un bon coup, car son gérant actuel fait un travail incroyable! Par contre, nous avons décidé de collaborer sur tous ses produits.»

Le concept derrière cette récente collaboration est fascinant: «Cette fois, nous avons fait un jersey avec des bandes réfléchissantes 3M, cet effort est vraiment le fruit d’une étroite collaboration. Kaytra a débuté en tant que producteur, et bien qu’il demeure brillant dans ce domaine, il maîtrise de mieux en mieux l’art du DJing. Un DJ répond à l’énergie de son public, donc notre idée était de créer quelque chose qui reflétait ce concept. Lorsqu’il ouvre les bras et qu’on lit KAYTRANADA (écrit en bande réfléchissante), cela crée une symbiose entre son public et lui. Cela réfléchit littéralement l’énergie qui lui est transmise par le public.» Comment ne pas admirer la réflexion derrière ce qui s’avère être plus qu’un simple chandail: le vêtement en tant que véhicule de l’idée.

Le futur nous réserve d’autres belles choses de Superfluous: «Je termine actuellement ma collection F/W 2014; ce sera ma collection la plus complète à ce jour. C’est une accumulation de vêtements relax, tissus organiques, pantalons cargo, patchworks, denim, coupe-vents, bonnets d’hiver et peut-être aussi des gants. J’en suis très fier, vraiment très fier. Avec cette collection, nous espérons nous tailler une place sur le marché international. La mission de Superfluous, pour la prochaine année, est de se démarquer et de devenir un chef de file dans le domaine du vêtement pour homme/unisexe, produit au Canada.» Cette nouvelle collection sera présentée lors d’un défilé qui devrait avoir lieu à la mi-mars.

Alors, la prochaine fois qu’une envie de dépenser vous prend, pourquoi ne pas acheter local? Les efforts de jeunes Montréalais dévoués méritent d’être récompensés à leur juste valeur. Laissez tombé le superflu, et optez pour le Superfluous.

En vente en ligne et à la boutique IIIMNKYS.

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