Critique du spectacle de Fauve au Club Soda dans le cadre de MONTRÉAL EN LUMIÈRE

21h – Salle comble – l’impatience est palpable au Club Soda avant l’entrée sur scène des musiciens. Puis le collectif apparaît, fini de rigoler.
 
Les cinq membres du groupe balancent un son corrosif, avec des lyrics comme des griffes, tranchantes et rapides, qui coupent court à la langue de bois. La musique de Fauve c’est comme une discussion de fin de soirée, quand tu te prends à refaire le monde avec tes chums. A mi-chemin entre le slam et le rap, le spoken word c’est le style propre a Fauve pour trasher sur la vie, les rêves et le malaise d’une génération dans un  système tout croche.
 
"Nous sommes de ceux qui font l’amour en deux temps. Nous sommes de ceux qui s’y prennent à l’envers avec les autres. Nous sommes de ceux sur lesquels on n’parie jamais. Nous sommes de ceux qui savent plus raisonner de façon logique." De ceux
 
L’énergie du groupe sur scène est communicative. Les chansons s’enchainent, certaines plus optimistes avec Haut les cœurs et la foule qui reprend Emmène-moi en canon sur le titre 4000 iles.

Le groupe terminera la soirée avec le titre phare de son EP Blizzard, comme pour s’assurer qu’on a bien entendu le message de ce groupe qui n’a pas « d’ambition hormis celle d’aller mieux et de rester debout ».
 
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