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Artiste à découvrir: Tropic of Cancer, dark wave épidermique
Crédit: Tropic of Cancer

Tropic of Cancer, c’est le nom d’un roman d’Henry Miller dans lequel un homme souhaite devenir l'écrivain du vice. Plusieurs passages sont d'ailleurs très explicites. Quand on écoute le son de Tropic of Cancer (le groupe cette fois), on se s'étonne pas trop de ce choix. C'est sensuel, lancinant et tout à fait le genre de musique qui s'apprivoise autant par le corps que par l'esprit. 

Mais d'abord, un peu d'infos. Initialement, c'est un duo de Los Angeles formé de Carmella Lobo et Juan Mandez. Ce dernier, occupé par des projets personnels, a doucement délaissé le projet pour laisser le tout entre les mains de la demoiselle. En septembre dernier, elle faisait donc paraître Restless Idylls, un premier album dont elle a eu l'entière responsabilité. (Ils ont fait un album auparavant et un EP.) 

Dans ce nouveau virage solo, on  entend souvent la voix grave de Carmella Lobo qui se perd derrière des guitares et des claviers aux notes langoureuses et beaucoup de réverbération; l'effet est fantomatique, sombre et simplement captivant. On a un peu cette impression d'être entouré d'une fumée dense et d'accéder à un état second. Cette musique s'écoute définitivement avec attention, bien installé dans un fauteuil confortable et, idéalement, un verre à la main. 

Vous aimez Anika? Chrysta Bell? Vous risquez fortement d'apprécier ce projet musical qui, il faut le savoir, exige un peu plus qu'une écoute, mais qui vous laissera certainement fascinés et curieux. C'est de la dark wave vachement bien foutue et totalement épidermique.

À découvrir. 

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