Le Festival International de Jazz de Montréal est une véritable fourmilière de talents, ce n’est pas nouveau et le phénomène ne fait que se confirmer d’année en année. Une preuve toute simple de plus de cette affirmation : Thomas Azier.
Ce soir, le jeune néerlandais se produira au Club Soda, l’occasion parfaite pour découvrir ce prodige qui m'a déjà conquis mais aussi, et surtout, Woodkid et Stromae qui en ont fait leur protégé (oui oui, rien que ça!).
Traits fins, cheveux blonds plaqués et allure androgyne, difficile de ne pas le comparer à David Bowie, période berlinoise. Et comme le destin fait bien les choses, c'est justement dans cette ville que Thomas Azier a choisi d'élire domicile depuis quelques années. C'est là qu'il a composé son dernier album, Hylas. Berlin se retrouve ainsi très présente dans le disque qui est intimement lié à la ville par les thèmes qu'il aborde: l’évolution du corps, des relations, de la ville et notamment le passage de l’adolescence à l’âge adulte.
Une voix de caractère, intense et puissante sur des morceaux tels que How To Disappear et qui sait aussi nous envouter avec le beau Angelene par exemple. Avec ses envolées lyriques et sa chaleur, Thomas Azier nous emporte aisément dans son univers. Une expérience encore plus forte et prenante en live, comme j'ai eu la chance de m'en rendre compte par moi-même il y a quelques mois.
Thomas Azier
Jeudi 3 juillet, 23h
Club Soda, 1225 Boulevard Saint-Laurent