Artère principale du Village, la rue Sainte-Catherine Est compte sur plus de 170 000 boules roses pour enjoliver la route des piétons tout l'été, entre Saint-Hubert et Papineau. Tour d'horizon du meilleur comme du pire.
Le meilleur
Rebel – Brasserie urbaine
1470, rue Sainte-Catherine Est
Ce bistro épate par son menu abordable et diversifié, allant des tagliatelles aux crevettes fromage feta et noix de pin jusqu'au renommé tartare de boeuf noisettes rôties et mayo au paprika fumé. Nouveauté assez audacieuse : la poutine dessert avec bâtons d'ananas frits et morceaux de cheesecake.
Crédit : Rebel – Brasserie Urbaine
La Mie Matinale
1654, rue Sainte-Catherine Est
Endroit mythique du Village, cette boulangerie est reconnue pour ses produits artisanaux, tous faits à la main et sur place, ainsi que son décor fortement inspiré par la chanteuse Dalida – qui était une bonne amie des parents de l'actuel propriétaire, le coloré Didier Régis en vedette dans ce reportage sympathique de France 2. Mention au pain St-Lothinois au levain, l'une des nombreuses spécialités de la place.
Crédit : La Mie Matinale
Saloon
1333, rue Sainte-Catherine Est
Ce supperclub apprécié des gens du quartier se distingue également par ses déjeuners qui, malgré leurs prix parfois un peu élevés, s'avèrent probablement les plus garnis/fignolés du coin.
Crédit : Saloon
Les bars classiques du Village
Impossible de vivre pleinement l'esprit du Village sans s'introduire dans ses bars typiques. Outre le folichon Cabaret Mado et l'ardent Club Unity, le Complexe Sky fait bonne figure avec ses trois étages aux ambiances distinctes, dont sa toute nouvelle salle club électro à l'étage supérieur et sa fameuse terrasse, l'une des plus courues en ville.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen
Autre incontournable : le Club Date Piano-Bar, probablement le karaoké le plus vigoureux du coin. Chaque soir, cette éclatante scène met en valeur les prouesses vocales de tout un chacun.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen
À la recherche d'un bar plus tranquillou ? Le Bar Rocky est là pour vous, avec ses bocks de bière à 1,75$ en tout temps. La terrasse regorge d'habitués de la place aux conversations dynamiques. «J'ai tellement mal au dos que Jocelyn m'a donné des pillules», affirme un homme mal en point. «Pour accélérer le processus, t'as juste à les sniffer, ça va embarquer plus vite», lui répond candidement son comparse. Quelques minutes plus tard, un homme au bandana s'impose. «Ça va bien ?….Vous me reconnaissez pas ?», demande-t-il, en riant. «Non, mais baisse tes culottes, là on va te reconnaître», lui répond sans hésiter l'homme au mal de dos persistant.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen
Autres arrêts incontournables :
Toro Rosso (1453, rue Sainte-Catherine Est) : pour amateurs de grillades et fruits de mer.
Da Fino's (852, rue Sainte-Catherine Est) : l'un des meilleurs cafés du coin, avec menu abordable.
Albatroz (1205, rue Sainte-Catherine Est) : décoration, luminaires, art, importations.
Comptoir 21 (1117, rue Sainte-Catherine Est) : troisième succursale de ce comptoir de fish and chips coquet et délicieux.
Maison Tataki (1334, rue Sainte-Catherine Est) : izakaya apportez votre vin, qualité indiscutable.
La Place Dupuis
L’expression «Chassez la naturel, il revient au galop» prend tout son sens ici. Malgré les rénovations, l’argent investi et le nouveau décor blanc propret, la Place Dupuis est toujours aussi fade et déprimante. Mais bon, ça, ça n’empêche pas les invétérés d’y passer 8 heures en ligne à siroter le même café, bien assis aux gracieuses tables de la cour alimentaire.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen
Le nombre démesuré de commerces fermés
La rue piétonne, c’est cool, mais encore faut-il qu’elle soit dynamique. Entre les (trop) nombreuses chaines de restaurants et les façades barricadées de plus en plus abondantes, le piéton montréalais n’a pas grand chose à se mettre sous la dent.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen
Le pire : le versant est de la rue piétonne, alors que des gigantesques endroits à plusieurs étages comme le regretté bar Drugstore et l’ancienne pizzeria au nom discutable Resto-Médias pourrissent sans trop qu’on essaie d’y faire quelque chose.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen
Le coin de rue entre Alexandre-de-Sève et Champlain a, quant à lui, des airs de village fantôme.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen
Le recrutement de caissières beaucoup trop pointilleux du Dollar Rabais
Institution modeste du quartier, le Dollar Rabais recherche actuellement de nouvelles caissières. Seul hic : le CV demandé et les modalités inscrites pour se rendre à l’entrevue semblent beaucoup trop complexes pour le commun des mortels.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen
Bonne chance quand même pour le recrutement !
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen
Et, vous, que pensez-vous de la rue piétonne ?