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Queen Ka nous dévoile son chez soi
Crédit: Majdi Lahdhiri

Queen Ka, jeune montréalaise n’ayant pas la langue dans sa poche, nous confie son amour pour Montréal, sa terre d'origine.

La jeune femme est fascinée par la poésie et la musique, et a ainsi décidé d’allier les deux pour s’exprimer en public. Queen Ka a toujours aimé écrire, tout en écoutant de la musique instrumentale. Selon elle, c’est « quelque chose d’enivrant ».

Adolescente, c’est en cours de théâtre que Queen Ka a manifesté pour la première fois son amour pour les mots, en contant un poème pour travailler sa diction. Passionnée et passionnante, Elkahna a continué sur cette voie, et s’est créé sa propre place sur la scène artistique montréalaise. « Je n’ai pas aimé qu’on me mette dans une boîte. J’ai fait ma propre place et les gens ont compris mon travail et prennent le temps de le découvrir. »

L’été a été bien rempli puisqu’on a pu l’apercevoir aux Francofolies en première partie deGrand Corps Malade, mais aussi à la Maison du Québec à Saint-Malo pour « Les week-ends de jeune scène québécoise », sans oublier la sortie de la deuxième partie de son album Les Éclats Dépareillés. La saison estivale se finit d’ailleurs en beauté pour Queen Ka, puisqu’on la retrouve pour les 10 ans du Divan Orange le jeudi 25 septembre.

Née à Montréal, la jeune femme a grandi à Montréal, et ne se lasse pas de cette ville. « Je suis une vraie Montréalaise, j’ai une relation intense avec Montréal. Parfois, je la quitte pour mieux la retrouver. J’ai l’impression de parler d’un vieux couple (Rires). » Montréal est une véritable source d’inspiration pour Queen Ka, qui, comme tout poète, aime observer ce qui l’entoure et s’inspire de faits quotidiens de notre société pour partager avec le public sa vision du monde à travers des mots.

Si la jeune femme se rend dans des lieux pour écrire et s’exprimer, elle aime aussi d’autres places pour se divertir. Elle nous révèle donc son top 5 :

Khawa Café
« J’écris beaucoup dans les cafés, je pense que je les ai tous essayés à Montréal. Mais le Khawa a une petite place spéciale dans mon cœur. C’est un peu le quartier général des artistes d’origine maghrébine de Montréal. Anis, le proprio a voulu créé un endroit chaleureux et ça marche. Je ne sens jamais que je dérange quand je suis là-bas. C’est un endroit parfait pour l’hiver car ils servent des plats chauds comme du couscous! Je veux dire t’en connais-tu beaucoup toi des cafés où tu peux écrire en mangeant un couscous à l’agneau?! »
 
Pho Bac 97
« J’ai un faible pour la cuisine thaïe et surtout pour les soupes tonkinoises! Il y a plusieurs endroits à Montréal où manger une bonne tonki, mais le Pho Bac fait partie de ces places que peu de monde connaisse. C’est ma sœur qui me l'a fait découvrir. C’est parfait comme resto, un endroit simple qui ne paye pas de mine. Le tout se retrouve dans la soupe et ce n’est vraiment pas cher. »  
 
Randolph Pub Ludique
« J’ai développé depuis quelques années un amour pour les jeux de société. En plus, mes amis proches et moi, on aime tous jouer. Donc ce lieu, c’est comme la Mecque. Il y a un cover de 5$, puis ensuite tu as un employé spécialisé qui t’aide à choisir quel genre de jeu tu veux jouer. Il te conseille tout dépendamment du temps ou du nombre de personnes que vous êtes. Tu peux prendre un verre et grignoter un truc tout en jouant. En plus, ils ont un 2e étage où se déroulent des quizz tous les dimanches. »
 
L'Esco
« J’ai commencé à y aller à l’époque où c’était encore un bar jazz… C’est dire comment ça fait longtemps. Disons que j’ai sûrement à moi seule payé quelques loyers! J’en ai passé du temps sur cette terrasse les belles et longues soirées d’été. L’Esco c’est un peu comme mon salon finalement…. En plus, depuis quelques années ma sœur et une de mes amies sont DJs tous les dimanches soirs. L’Esco est donc même rendu un spot pour aller danser! »
 
Le Divan Orange
« Ah lala… J’ai trop de choses à dire sur le Divan! J’ai commencé à faire mes textes pour la première fois sur le stage du Divan, j’y ai travaillé pendant plusieurs années et il m’arrive encore de faire quelques shifts. Le Divan, c’est l’endroit qui change chaque soir. Les shows sont si différents et la crowd aussi, tu n’as jamais l‘impression d’être à la même place. Tu peux faire des découvertes magnifiques. Il y a tellement d’artistes, aujourd’hui établis, qui sont passés par là! C’est un incubateur à talents cette place-là. C’est aussi un spot où j’aime bien écrire en fin de journée au bord de la fenêtre en regardant passer la faune sur la Main. »

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