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​Top 2014 : les albums de l’année selon NIGHTLIFE.CA. Positions 15 à 1.

C’est bien connu: la coutume du top annuel soulève les passions, les réactions, les débats, même les controverses. On estime, on déprécie, on applaudit, on s’indigne… Bref, on remet tout en question selon nos connaissances partielles qui, pourtant, régissent notre évaluation finale.
 

Pour éviter de tomber dans ce piège et de s’auto-attribuer le monopole du bon goût musical, NIGHTLIFE.CA vous présente cette fois-ci et tout simplement, les 30 albums les plus marquants de son année 2014, en prenant bien soin de mélanger comme il se doit les parutions locales et internationales.
 
Après les positions 30 à 16 de la semaine dernière, voici maintenant le top du top de notre palmarès.
 
15 : Bernhari – Bernhari (Audiogram)

 

Rarement les guitares hurlantes, la poésie trouble et la voix poignante ont-elles fait autant bon ménage. Encensé de part et d’autre par la critique, ce premier effort d’Alexandre Bernhari a pourtant connu un rayonnement confidentiel, pas à la hauteur de sa qualité.
 
14 : Mac DeMarco – Salad Days (Captured Tracks)

Enregistré à la bonne franquette dans l’appartement de Demarco à Brooklyn, Salad Days a la carrure d’un classique, sans la prétention et la grandiloquence qui viennent souvent avec.  Un bijou rock lo-fi unique, qu’on tentera sans doute de copier l’an prochain.
 
13 : Chocolat – Tss Tss (Grosse Boîte)

 

Sur son premier album en six ans, le quintet montréalais roule au son du rock’n’roll pur et dur, reléguant la voix de son chanteur et leader Jimmy Hunt à l’arrière-plan, comme si elle n’était qu’un instrument enfoui sous une nuée de guitares vives.
 
12 : Todd Terje – It’s Album Time (Olsen Records)

Le producteur et dj norvégien propose une musique électronique complètement déjantée, mélangeant élans vaporeux et incursions nu-disco contagieuses. Un premier album solide qui tire dans tous les sens, mais toujours avec précision.
 
11 : FKA twigs LP1 (Young Turks)

 

La nouvelle sensation britannique mérite toute l’attention qu’on lui accorde depuis le début de l’année. À la fois sensuel et glacial dans sa réalisation, LP1 remet le trip-hop au goût du jour et en propose une version revampée, teintée de R&B expérimental et de dream pop.
 
10 CriOda (Indépendant)

Sur ce deuxième EP, le producteur électro montréalais développe une esthétique musicale bien à lui en mettant de l’avant une house vaporeuse et mélancolique qui impressionne par ses progressions mélodiques fluides, enivrantes.
 
9 : Lykke LiI Never Learn (LL / Atlantic)

 

Accablée par une peine d’amour, la chanteuse suédoise livre une dose d’émotions fortes et sincères, appuyée par des arrangements fins. Le manque de subtilité assumé des textes donne à ce troisième album un aspect vulnérable, particulièrement percutant.
 
8 : White Lung – Deep Fantasy (Domino)

 

Le groupe punk rock canadien propose un album décapant, sans demi-mesure, parfois proche du métal tellement il est agressif. Les refrains restent toutefois accrocheurs, au même titre que la voix de Mish Way, toujours aussi décapante.
 
7 : Salomé Leclerc27 fois l’aurore (Audiogram)

 

Avec ses textes introspectifs et sa voix fragile, la chanteuse québécoise explore des sentiers musicaux fort audacieux et appose une dose d’électro bien calibrée à ses mélodies sombres. D’une justesse impressionnante, la réalisation vient soutenir les compositions épurées.
 
6 : Owen Pallett – In Conflict (Domino / Secret City)

Assez sous-estimé, ce quatrième album du multi-instrumentiste ontarien est carrément impressionnant, autant au niveau de ses arrangements méticuleux que de ses compositions pop baroques recherchées. Fascinant.
 
5 : Eman & VlooperXXL (7e Ciel Records)

 

Épaulé par le producteur Vlooper aux beats, le rappeur d’Alaclair Ensemble livre un rap introspectif qui, derrière son apparence bordélique, dévoile des instants de lucidité brillants. L’une des plus mémorables parutions hip-hop locales des dernières années.
 
4 : The War on DrugsLost in the Dream (Secretly Canadian)

 

S’il y a bien un groupe rock qui a réussi à faire l’unanimité cette année côté critique, c’est bien le quintet philadelphien The War on Drugs. Avec son americana remis au goût du jour à grands renforts de synthétiseurs, ce troisième album épate.
 
3 : Run the Jewels – Run the Jewels 2 (Mass Appeal)

 

Lancé en pleine nuit au mois d’octobre, RTJ2 a provoqué toute une commotion sur la toile. Avec sa production bétonnée, audacieuse à bien des égards, ce deuxième album de la collaboration entre Killer Mike et El-P frappe fort sans jamais rater sa cible.
 
2 : J.u.D.S†. Flower (Indépendant)

 

Encore trop méconnu, ce sixième EP du jeune producteur électro lavallois mélange à bon escient la lourdeur des rythmes trap à la douceur des mélodies dream pop enivrantes. Un bijou électro à écouter et réécouter, en se promenant à travers la ville.

1 : Cloud Nothings – Here and Nowhere Else (Carpark Records)

 

Lo-fi sans être brouillon, abrasif sans être trop agressant, ce quatrième disque du trio noise rock de Cleveland a tout ce qu’il faut de fougue, d’audace et de bouillonnement pour se retrouver au top de notre liste d’albums marquants de 2014.
 
Et vous, quels ont été vos coups de cœur de l’année ?

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